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Revue de presse

Hôpital de Bordj Menaiel : le laboratoire d’analyses médicales débordé

El Watan | Algérie | 23/06/2009

Service de prélèvement de sang de l’Etablissement public hospitalier de Bordj Menaïel. Mardi 16 juin. Il est 8h. L’affluence des patients atteint des records. Venus pour la plupart des différentes communes de la région : Timezrit, Naciria, Thenia, Cap Djinet, Zemmouri, ils se bousculent pour l’obtention d’un hypothétique ticket, sans lequel, l’on ne peut effectuer le prélèvement. Il n’y a que 40 tickets à délivrer, ce jour-là. Un quota largement insuffisant par rapport au nombre de patients qui en demandent. Pour obtenir ledit laissez-passer, les patients se doivent de payer 50 DA au guichet. Tout se déroule dans un climat de tension et dans une anarchie indescriptible. Devant la salle de prélèvement, un agent de sécurité assure la tâche d’assistant au personnel médical. Il assure la vérification des tickets et veille à l’organisation de la longue queue qui s’est formée à l’intérieur comme à l’extérieur de la salle des prélèvements. 8h 30, les patients continent toujours d’affluer. Mais, point de tickets. Postés devant les guichets, une vingtaine d’entre eux réclament les leurs avec insistance. « Nous sommes venues de Zemmouri. Nous avons loué un taxi pour que tu me dises qu’il n’y a pas de tickets.

Et même si je reviendrais demain je n’arriverais pas à temps », lancent deux femmes à l’adresse de l’agent chargé de la distribution des tickets. Harcelé par les appels et les réclamations des patients, ce dernier leur répond, qu’elles doivent, au préalable, avoir un rendez-vous. Car, leur explique-t-il, « depuis le début du mois d’avril les prélèvements se font par rendez-vous ». Mais les patients, orientés à partir des centres de soins de leurs lieux de résidence, affirment qu’ « ils ne sont pas au courant de cette nouvelle ». Ne pouvant accepter la réponse, certains se livrent dans une vraie bataille avec l’agent qui, en réalité ne fait qu’appliquer les directives. « Comment se fait-il qu’ils reçoivent quarante malades uniquement alors qu’il y en a plus de cent ? », s’interroge un vieux de 72 ans de la région de Cap Djinet avec colère. Interrogé, ce dernier précise que « la polyclinique de sa commune n’assure pas tous les types de prélèvements ».

De même, d’ailleurs pour les établissements de soins des Issers, de Zemmouri, voire même de Thenia, dit-on. Ceux qui ont la chance de subir les analyses médicales demandées par le médecin traitant, sont priés de revenir dans l’après-midi pour récupérer les résultats des analyses. Sur place, nous avons constaté un manque criard de personnel. Le service, constitué d’une salle de prélèvement et d’un laboratoire, fonctionne avec une quinzaine d’agents dont une dizaine de « techniciens labo ». « Dernièrement, six jeunes filles recrutées dans le cadre du pré- emploi ont été mises à la porte à cause du non-renouvellement de leurs contrats. Elles ont même travaillé durant trois mois sans qu’elles ne soient payées à ce jour. Le directeur leur a promis après la fin de leurs contrats de rester en poste en attendant qu’il leur décroche d’autres contrats, mais cela n’a pas été le cas », dit un homme en blouse blanche. Pour plus de détails, nous nous sommes rendus au bloc administratif. Mais, ni le directeur ni aucun autre responsable habilité à nous recevoir n’étaient disponibles. « Le directeur et son secrétaire ne sont pas encore rentrés et il va falloir revenir après », nous a-t-on répondu à l’entrée. Rappelé vers 11h30 au téléphone, le secrétaire du directeur nous a fait savoir que ce dernier était en réunion et nous a demandé de lui laisser nos coordonnées afin qu’il nous rappelle après, mais en vain.

Par Ramdane Koubabi

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