En ouverture des travaux, le secrétaire national du SNAPO a donné une communication sur les principes autant que sur les termes des accords intervenus entre son bureau national et la direction générale de la CASNOS, pour faire bénéficier les adhérents de cette caisse de sécurité sociale du même type de convention qui lie les pharmaciens privés à travers le territoire national à la CNAS.

Connaissant pourtant le fonctionnement de ce type de convention de par l'expérience acquise avec la CNAS, les pharmaciens se sont quand même montrés très pointilleux en demandant beaucoup d'éclaircissements sur les termes des nouveaux accords et en posant plusieurs questions sur les aspects pratiques qui vont régir leurs relations avec le nouveau partenaire. Notons que, dans ce cadre, quelques aspects relatifs au contrôle médical pour les malades chroniques, plus particulièrement en cas de modification du traitement initial, ont été soulevés par les pharmaciens. Toutefois, leurs inquiétudes furent vite dissipées par les membres de la commission mixte qui se sont engagés à prendre à leur charge le règlement de chaque cas particulier, à charge pour les pharmaciens de bien s'imprégner des termes de la convention et de respecter les engagements contenus dans le document de conventionnement.

Côté pratique, la démonstration de la gestion des dossiers par logiciel n'a pas été difficile à assimiler puisque les pharmaciens se sont habitués au processus à travers l'application de la convention avec la CNAS. En matière de dépôt des dossiers à l'unique antenne CASNOS basée à Constantine-ville, les deux partenaires ont convenu un système de roulement et un calendrier suivant lesquels les pharmaciens de deux régions déterminées disposeront de deux journées par quinzaine pour la confection des dossiers de remboursement. A propos du paiement de ces prestations, «question sensible entre toutes compte tenu de l'aspect commercial prépondérant de leur activité», les pharmaciens ont critiqué que celui-ci se fera à terme mensuel, ce qui est trop étalé dans le temps.

Mais les membres de la commission mixte se sont engagés, là aussi, à faire en sorte de ramener, autant que possible, ce délai à la quinzaine, engagement qui a quelque peu rassuré les pharmaciens.

Par A. Mallem