Quelque 150 participants dont des praticiens de plusieurs wilayas de  l’ouest et du centre du pays ont fait le déplacement sur Ain Témouchent afin  de profiter des enseignements de leurs collègues spécialistes venus apporter  un éclairage sur les progrès thérapeutiques et techniques de l’hémodialyse,  du suivi du transplanté, de la conduite à tenir devant une insuffisance rénale  aiguë, de l’anémie rénale, de la néphropathie diabétique, de la surveillance  et du traitement de l’anémie rénale par l’Erythropoïètine (EPO).           

Au cours de la deuxième journée consacrée à l’insuffisance rénale et à la greffe de rein, le professeur Haddoum du CHU Parnet (Hussein Dey-Alger), a considéré que "la mise au point de l’EPO en laboratoire était l’un des plus grand progrès de la recherche réalisé ces trente dernières années, au même titre que l’insuline ou les vaccins".          
Le traitement par EPO est prescrit systématiquement dans les pays développés sans considération de prix, a-t-il été relevé. "En Algérie, 80% des dialysés, soit 8.000 malades, ont un besoin de ce traitement tout à fait sûr et qui reste économiquement envisageable à grande échelle, comparativement aux dépenses occasionnées par les séances répétées et sans fin auxquelles sont astreints les hémodialysés", a estimé le même professeur.           
Selon le président de la Fédération des insuffisants rénaux, M. Boukheloua, 250 malades ont été greffés depuis le premier cas le 6 juin 1986 et 400 couples attendent cette intervention qui a fait l’objet d’une "fetwa" du ministère des Affaires religieuses en 1974.