Et d'ajouter: «Ce n'est pas normal qu'un centre médical pour diabétiques soit transformé en une polyclinique de rééducation et que le personnel pour diabétiques soit muté vers d'autres spécialités». Aussi, le porte-parole des diabétiques de Boumerdès ne compte pas rester les bras croisés pour revendiquer haut et fort le retour de la maison des diabétiques de Boudouaou à sa vocation d'origine. Aussi, le professeur F. Lacette, chef de service diabétologie à l'hôpital Parnet, à Hussein Dey (Alger), a quant à elle soulevé un épineux problème de disponibilité de seringues à insuline pour enfants diabétiques. «C'est une préoccupation majeure pour les praticiens de la médecine des diabétiques, à ce jour on n'importe pas et on ne fabrique pas localement la seringue pour diabétiques à 0,5 cc. Celle-ci est destinée pour administrer de l'insuline aux enfants âgés entre 8 et 15 ans», insiste le Pr Lacette. Sachant qu'il existe au moins 3% de la population algérienne diabétique, il est indispensable que la prise en charge médicale de cette catégorie de patients soit la plus correcte possible. Sur un autre chapitre, le Pr Lacette a mis l'accent sur l'éducation et l'information des enfants diabétiques afin qu'ils se prennent eux-mêmes en charge notamment lorsqu'il s'agit de vivre avec leur diabète.

Par K. R.