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Revue de presse

Ils en appellent aux pouvoirs publics pour venir au secours des malades cancéreux : infirmiers en oncologie : la peine au quotidien

La Tribune | Algérie | 16/05/2009

Les infirmiers du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) interpellent le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) pour trouver des solutions urgentes aux problèmes de surcharge de travail et de limitation des moyens humains et matériels qui entravent la prise en charge des malades. «Le CPMC est en saturation optimale […] Nous sommes fatigués, stressés, complètement dépassés […] Il nous faut une grande force pour pouvoir faire face à la détresse de nos malades», lancent les infirmiers en oncologie, à l’occasion d’une rencontre, la deuxième du genre, organisée jeudi dernier à Alger, par l’association «Nour Doha» réputée pour ses actions d’aide aux personnes atteintes de cancer. «Le problème est politique et c’est aux politiques de le résoudre. Que fait le ministère de la Santé ? Où est l’Etat ?» s’écrient les plus désespérés. «C’est la limite. Nous ne pouvons plus continuer dans ces conditions […]», insistent-ils. Ainsi, les infirmiers confortent les témoignages de nombreux parents qui n’ont eu de cesse de dénoncer les mauvaises conditions d’accueil de leurs enfants, de leurs proches… ou autres.

«Il nous arrive de nous retrouver avec cinq à six malades sur un même lit pour faire une chimiothérapie. Ce qui est pénible pour les malades qui se voient privés d’un minimum de bien-être au moment où ils doivent subir un des traitements les plus contraignants [la chimiothérapie est un traitement fatigant qui a beaucoup d’effets secondaires]», racontent-ils. Pis, selon leurs dires, c’est le même infirmier qui fait les protocoles de la chimiothérapie pour l’ensemble des malades. Pourtant, «la préparation d’un protocole de chimiothérapie n’est pas chose facile. Elle nécessite du temps et de la concentration. Il y a toujours risque de se tromper». Plus grave encore, témoignent des paramédicaux : «Très souvent, nous nous retrouvons en train de préparer la chimiothérapie pour plusieurs malades et de nous occuper en même temps d’autres qui sont en fin de vie.» C’est là que les choses deviennent plus stressantes : «Le travail d’un infirmier en oncologie n’est pas le même que celui qui est dans l’ophtalmologie ou dans la cardiologie. Les malades fixent sur nous des regards chargés de prières et d’appels à l’aide […] mais nous ne pouvons pas faire grand-chose pour eux.»

Evoquant les malades en fin de vie, les voix des infirmiers s’élèvent pour dénoncer un même fait : «Nous n’avons pas de chambre d’aplasie. Des chambres individuelles pour les malades en fin de vie.
Nos malades n’ont-ils pas droit à une mort décente ?» A ce propos, apprenons-nous, un semblant de chambres d’aplasie existe mais abritent plusieurs lits : «L’assistance aux personnes en fin de vie doit se faire séparément. Les malades ne rendent pas l’âme en même temps et dans les mêmes conditions. Mettre ces malades en fin de vie dans une même salle est un crime. L’un meurt et l’autre y assiste, attendant son tour. Les gardes-malades y assistent aussi. C’est insupportable. C’est honteux.» Insistant sur la saturation du CPMC, Mme Gasmi, la présidente de l’association «Nour Doha» revient sur les conditions d’accueil des malades et de leurs proches : «Un grand nombre de malades cancéreux et de leurs parents viennent des wilayas de l’intérieur du pays et ne trouvent pas où loger. C’est l’association qui les héberge.» Un hébergement de plusieurs jours, de plusieurs mois et parfois de plusieurs années, comme nous avons pu le constater, au siège de l’association, à Meissonnier. L’autre problème abordé lors de cette rencontre par les infirmiers est le manque d’hygiène : «L’hygiène hospitalière laisse à désirer et nous n’avons pas les moyens de nous protéger.» Les infirmiers en oncologie lancent donc un cri de détresse à l’adresse du ministère, espérant trouver une bonne écoute. Un autre appel est lancé pour assurer la relève des paramédicaux : «Le dernier d’entre nous a une vingtaine d’années d’exercice. Il faut assurer la relève.»

Par Karima Mokrani

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