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Revue de presse

5ème colloque international des pharmaciens organisé à Alger par l’Ordre des pharmaciens : appel à la révision des lois relatives à la commercialisation des psychotropes

El Moudjahid | Algérie | 22/05/2009

Les pharmaciens participants au cinquième colloque international organisé lundi dernier à Alger par l'Ordre des pharmaciens d'Alger ont souligné la nécessité de réviser les lois relatives à la commercialisation des comprimés psychotropes. Le président de la commission nationale de déontologie de la profession de pharmacien, le Dr Amir Touafek, a déploré la condamnation de 10 pharmaciens à des peines allant de 5 à 10 ans de prison ferme, assorties d'une amende pour avoir fourni des psychotropes à des malades mentaux. L'intervenant a, d'autre part, appelé à ne pas considérer le pharmacien comme un membre du réseau de trafic de drogues, car, a-t-il dit, il vend les comprimés psychotropes dans un cadre légal d'exercice de la profession. Pour sa part, le secrétaire général de l'ordre des pharmaciens, le Dr Mohamed Sobhi Sanadiki a précisé que "le pharmacien obéit à la loi et aux textes de déontologie de la profession et il n'a en aucun cas le droit de refuser de fournir des psychotropes au malade, mais il peut cependant attirer l'attention des autorités lorsqu'il constate que l'ordonnance médicale contient deux médicaments incompatibles ou une ordonnance suspecte".

Il a ajouté que le malade mentale "est considéré comme un malade chronique, il faut constamment lui fournir des comprimés psychotropes, mais ce dernier peut enfreindre la loi et obtenir plusieurs ordonnances médicales à la fois et acheter ces comprimés auprès de plusieurs pharmacies pour les revendre au réseau de trafic de drogues à l'insu des pharmaciens".
Concernant les patchs antidouleur prescrits aux cancéreux, qui sont considérés comme une drogue et se vendent dans une boîte contenant 14 patchs, l'intervenant a souligné que le pharmacien trouve une difficulté à fournir ce genre de médicament au malade auquel le médecin prescrit généralement 7 patchs seulement.

"Le ministère de la Santé est en train de réviser les lois régissant les comprimés psychotropes et les antidouleurs et leur adaptation à la réalité algérienne", a-t-il affirmé.
D'autre part, le directeur de la coopération internationale à l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), M. Aïssa Kacimi, a indiqué que l'''Algérie respecte les lois et conventions internationales relatives à l'utilisation et au contrôle des comprimés psychotropes dont elle est signataire".
Il a fait savoir que "la liste de ces comprimés est incessamment renouvelée, précisant que dans la plupart des cas les comprimés psychotropes et les antalgiques sont soumis à un contrôle permanent, ajoutant que ces médicaments sont disponibles dans les milieux hospitaliers".

"Le peu de pharmaciens qui commercialisent ces médicaments ont un registre spécial dans lequel sont mentionnées toutes les informations sur le médecin prescripteur et le malade", a-t-il indiqué, précisant que "ce registre est contrôlé par les services de sûreté".
Aussi, a-t-il relevé que la quantité de psychotropes détourné par le réseau de trafic de drogues proviennent généralement des distributeurs de gros et des officines, avant d'ajouter que certains malades les revendent aussi, ce qui rend la situation encore plus complexe.
Enfin, M. Kacimi a appelé l'ensemble des acteurs dans le domaine à conjuguer leurs efforts et à se concerter pour réviser les lois actuelles, à l'effet de mettre un terme à la consommation illicite des comprimés psychotropes et drogues prescrits dans le cadre d'un traitement médical.

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