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Revue de presse

Médicaments interdits à l’importation : le grand cafouillage

El Watan | Algérie | 18/05/2009

Une nouvelle liste de médicaments interdits à l’importation est en cours de préparation au ministère de la Santé. 800 DCI seront fabriqués, selon le directeur de la pharmacie. De nouveaux tarifs de référence seront appliqués à d’autres produits pharmaceutiques d’ici le mois de septembre prochain. La liste des médicaments interdits à l’importation fabriqués localement est appelée à être élargie à d’autres produits essentiels. Si le nombre de produits est aujourd’hui de 330 (DCI), le directeur de la pharmacie au ministère de la santé, Smadhi, prévoit la fabrication d’ici deux à trois années plus de 800 dénominations communes internationales (DCI). « On compte atteindre 1500 DCI produites localement dans les années prochaines », a t-il déclaré, hier, à l’ouverture des travaux de la 5e rencontre internationale de la pharmacie d’Alger, organisée par le Conseil national de l’ordre des pharmaciens à Alger.

Des déclarations euphoriques qu’il ne tarde pas à battre en brèche en disant que les entreprises algériennes « ne sont pas encore aux normes et qu’elles n’arrivent à produire que entre 8 à 30% de nos besoins et 16% de produits essentiels bien que ces entreprises engagent des équipes de 2 fois 8 ou 3 fois 8 pour répondre aux besoins », a-t-il déploré, en soulignant que l’année 2009 est une année expérimentale et des risques techniques peuvent survenir, ce qui nous a poussé à continuer à importer certains médicaments qui sont fabriqués par un seul producteur. « Le ministère est en train d’établir une liste de médicaments essentiels et trouver les moyens adéquats pour convaincre les industriels à les produire », a-t-il ajouté. Interrogé à ce propos, le secrétaire général de l’UNOP, Nabil Mellah, affirme qu’un comité de concertation a été effectivement installé officiellement mais il ne s’est jamais réuni à ce jour.

La réglementation obsolète

Pour lui, l’industrie pharmaceutique doit évoluer dans un environnement où est appliquée une mise à niveau rigoureuse au plan réglementaire, renforcer la formation et les procédures administratives pour lui permettre de s’améliorer. Le secrétaire général de l’UNOP estime que la réglementation en vigueur est obsolète et qu’il n’y a pas de visibilité. Concernant les déclarations du directeur de la pharmacie à propos des entreprises algériennes, M. Mellah signale que ces entreprises ont reçu l’agrément du ministère de la santé ! Pour l’UNOP, la réussite de la nouvelle loi doit répondre à certaines exigences et une stratégie qu’il faut mettre au point. Pour Aït Saïd, de l’UNOP, il est important de mettre en place un système de régulation d’une manière graduelle afin d’éviter tout risque de pénurie. Pour se faire, l’orateur a insisté sur le recours à des bases de données fiables, la mise à niveau des textes réglementaires clairs ayant une forme juridique qui précisera les modalités d’accès, de retrait, de suivi et de sanctions face aux producteurs. Il suggère ainsi le renforcement des audits par le ministère de la santé. « Si toutes ces mesures venaient à être mises en place, la production nationale atteindra les 65% comme cela a toujours été dit par l’UNOP », a-t-il conclu. Selon le directeur de la sécurité sociale au ministère du travail et de la sécurité sociale, Bourkaïb, une nouvelle liste de produits soumis au tarif de référence sera rendue publique le mois de septembre prochain avant de rappeler que les caisses de la sécurité sociale ont dépensé 77 milliards de dinars en 2008 pour le remboursement des médicaments et la dépense pour ces derniers a atteint les 19% pour la même année. A noter que les travaux de cette rencontre se poursuivent aujourd’hui et des thèmes liés directement aux pharmaciens, en l’occurrence, « Ordre et formation continue », « Droit pénal et droit pharmaceutique », « Exercice de la pharmacie et protection de l’environnement » et enfin « Qualité pharmaceutique » seront débattus.

Par Djamila Kourta

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