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El Moudjahid | Algérie | 13/05/2009
Pour le Pr. Nibouche, le traitement des maladies coronariennes qui nécessitent le placement de stents, l'angioplastie ou des valves, se pratique de manière "anarchique", ce qui requiert, a-t-il dit, la mise en oeuvre d’une stratégie nationale sous forme d'une organisation à l'échelle de wilaya en coordination avec un CHU pour une prise en charge de l'enseignement et de la formation continue et de certains malades nécessitant des soins particuliers de haut niveau.
Le spécialiste a énuméré certaines insuffisances qui entravent la prise en charge du malade coronarien dont le manque de centres d'angioplastie par rapport à la densité de notre population.
Pour l'heure cette technique n'est pratiquée que dans certains CHU, dans des établissements spécialisés et dans des centres relevant du secteur privé.
Le Pr. Nibouche a estimé que ces quelques centres qui pratiquent la cardiologie coronarienne sont inadaptés à la réalité et souffrent notamment d’un manque de consommables et d'angioplasticiens.
L'intervenant a appelé au renforcement de la formation continue, l’ouverture de spécialités dans le domaine et la dispense de soins de haut niveau afin d’offrir des prestations complémentaires et éviter de transporter les malades vers les grandes villes du pays.
La prise en charge des maladies coronariennes, a poursuivi le Pr. Nibouche, se pratique par le placement de stent ou par l'angioplastie.
Cette technique nécessite des moyens colossaux, une salle de réanimation et des angioplasticiens formés ayant une grande expérience.
Pour sa part, le Dr. Habek, spécialiste en cardiologie à l'hôpital central de l'armée de Ain Naâdja a rappelé que 1766 interventions ont été réalisées dans les différents établissements publics et privés durant l'année 2008 sachant que 1325 ont eu lieu en 2007 et 1011 en 2006.
Pour le spécialiste l'Algérie est en retard dans ce domaine par rapport aux pays voisins citant, à titre d'exemple la Tunisie où 6000 opérations de même type ont été réalisées en 2008 et la ville de Grenoble (France) à elle seule a effectué 2000 interventions durant la même année.
D'autre part, la présidente de la société algérienne de cardiologie Pr. Djazia Ziari a souligné l'importance de la mise en place d'une stratégie unifiée pour la généralisation de l'utilisation de la cardiologie interventionnelle qu'elle a qualifiée de peu coûteuse pour l'Etat et permet au malade de quitter l'hôpital 48h après.
Le Pr. Mustapha Antar, spécialiste en cardiologie à l'hôpital central de l'armée a souligné la nécessité de cette technique évoquant la convention signée entre l'hôpital de la ville française de Grenoble et l’établissement hospitalier de l'armée et qui a contribué, a-t-il dit, à la formation continue et à une bonne prise en charge du malade.
Les cardiopathies viennent en tête des maladies mortelles en Algérie et sont causées par notamment une alimentation riche en lipides et en glucides, la sédentarité et le tabagisme. Elles sont favorisées également par d’autres maladies comme le diabète et l'hypertension artérielle.
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