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Revue de presse

Etablissements de santé à Aïn Defla : faible prise en charge en gynécologie

El Watan | Algérie | 13/05/2009

Les services de maternité gynécologie au niveau des établissements de santé d’El Attaf, Aïn Defla, Khemis Miliana et Miliana vivent une situation préoccupante due au manque de personnel, dont surtout les gynécologues. Alors que l’EPH du chef-lieu de wilaya de Aïn Defla se débat ces derniers jours dans un conflit opposant la direction de l’hôpital à des syndicalistes du Snapap pour une question de représentativité, les services de maternité gynécologie au niveau des établissements de santé d’El Attaf, Aïn Defla, Khemis Miliana et Miliana vivent une situation des plus préoccupante, suite au départ, le 20 mars dernier, de la mission médicale chinoise. Depuis, ces services s’en trouvent perturbés et attendent des mesures palliatives urgentes, selon les propos de leurs responsables.

Au niveau de l’EPH du chef-lieu de wilaya, Messaoud Abdaoui, nouveau directeur de cette structure, reconnaîtra que la situation est délicate et que les malades qui affluent des régions de l’ouest de la wilaya et même de la wilaya de Chlef sont évacuées vers les établissements de Khemis Miliana et de Miliana. Certains résidants des zones enclavées, nous confie-t-on, accèdent difficilement à ces centres de santé, parfois transportés à dos d’âne ou en prenant des moyens de transport à des prix exorbitants. Ces personnes atterrissent dans les services concernés parfois dans un état critique. Pour le gestionnaire de l’EPH de Aïn Defla, seul le redéploiement des gynécologues résoudra le problème au niveau de ces structures. Et d’affirmer que des promesses émanant de la tutelle ont été faites dans ce sens.

Forte charge de travail

La situation au niveau de l’hôpital de Khemis Miliana n’est guère reluisante, en raison de la charge supplémentaire de travail que supporte une seule équipe composée de 3 sages-femmes et de 2 infirmières, sachant que les deux gynécologues de service sont actuellement en formation ailleurs. Ce qu’il faudrait, affirme-t-on au niveau de cette structure, c’est la présence permanente de gynécologues. Inutile de dire que les sages-femmes et les infirmières sont fatiguées en faisant face durant leurs trois jours de garde par semaine et les lendemains qui suivent à un travail de titan générant un stress permanent avec des conséquences sur la qualité des soins qui peuvent s’avérer dramatiques, se plaignent-elles. En guise d’exemple, nos interlocutrices affirmeront qu’une fois, elles ont eu à prendre en charge 73 accouchements en une nuit. Par ailleurs, certaines patientes étaient en phase de travail sur des chaises et d’autres debout avaient leurs nouveaux-nés dans les bras. Il y a lieu de signaler aussi le manque de sécurité dans ces services où il arrive que des visiteurs agressent le personnel soignant.

Au niveau de l’établissement de Miliana, la situation n’est pas moins préoccupante puisqu’une seule équipe assure gardes et consultations spécialisées pour des parturientes venant des wilayas limitrophes, alors que leur services connaissent la même situation de manque d’effectif pour cause de départ des missions étrangères à la même période. D’aucuns se posent la question de savoir pour quelles raisons les pouvoirs publics ne prennent pas des mesures pour pallier le départ des équipes étrangères sachant que pareille situation est devenue récurrente. D’autres craignent qu’à l’approche de la période propice aux départs en congés, les choses ne s’enveniment davantage même si le responsable de l’FPH de Khemis Miliana se veut rassurant à cet égard en arguant du fait que la tutelle est saisie et réfléchit sans doute à remédier à cette situation par le recrutement de gynécologues. En attendant, c’est l’inquiétude qui s’empare des parturientes et de leurs familles particulièrement celles qui, faute de moyens financiers, n’ont que ces structures publiques pour bénéficier d’une prise en charge.

Par Aziza L.

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