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Revue de presse

Khémis-Miliana : les spécialistes parlent des maladies neuropsychiatriques

Le quotidien d'Oran | Algérie | 27/04/2009

C'est le thème retenu cette année pour la Journée médico-chirurgicale organisée dernièrement par l'AMSAD, l'Association des médecins spécialistes de la wilaya de Aïn Defla, la 6ème du genre depuis sa création en 2002 et qui n'a cessé depuis, d'attirer et les plus grandes sommités médicales et les médecins généralistes. Ces journées sont organisées dans le cadre de la formation continue pour ces médecins qui sont en première ligne dans le combat contre la maladie, la souffrance mais aussi l'action permanente pour la prévention et la précocité des diagnostiques précis, pouvant assurer des chances de guérison pour bon nombre de pathologies.

Cette fois, il s'agit des affections neuropsychiatriques, donc de cet organe irremplaçable, complexe, une masse homogène mais divisée en secteurs.

Pour la circonstance, ont pris part aux travaux de cette importante journée, une équipe accrue du CHU de Blida avec des professeurs comme Draï Farid, Amalou, Arezki, Sidi Maâmar, Si Saber, Tazir, Kacha sans oublier le Pr. Bouyoucef. Le Pr. Draï, qui a été le premier à intervenir, s'est attaché à décrire le processus de développement de l'épilepsie du sujet âgé, ses causes, ses origines, ses traitements.

Ce sont les Dr. R. Amalou et Arezi M. qui ont exposé les cas de céphalées communément appelées «les maux de tête» et dont personne n'est exempte mais «qui peuvent être symptomatiques d'affections cérébrales plus ou moins graves avec des causes parfois organiques parfois psychologiques quand elles ne sont pas tumorales.

A propos des tumeurs cérébrales, le tandem Sidi Maâmer, Mokhbat a traité de symptomatologie de ce type de tumeurs, Si Saber et Megdoud ont parlé des cas de tumeurs cérébrales de l'enfant et de l'adulte. Quant aux professeurs Bouyoucef et Blidi, eux, ont fait part de l'endoscopie du kyste arochnoïdien du 3è ventricule cérébral. C'est le Dr. Tazir du service de neurochirurgie de l'hôpital Mustapha qui s'est attelé à faire l'inventaire des affections neurologiques inhérentes aux complications du diabète. «Cas malheureusement de plus en plus fréquents suite à la haute fréquence des sujets diabétiques surtout après la soixantaine d'âge». Le Professeur F. Kacha du service de psychiatre de Cheraga a tenu, au cours de son exposé, à faire la distinction entre l'anxiété, la tristesse et la dépression. «Surtout quand on sait, dit-il, qu'une femme sur cinq fait une dépression dans sa vie, qu'un homme sur 8 la subit aussi et que la dépression, si elle n'est pas traitée, peut évoluer et provoquer des troubles graves».

En marge des travaux, le professeur Bouyoucef du service neurologie de l'hôpital Frantz Fanon de Blida s'est ouvert à nous sur l'état de la pratique médicale publique, des efforts à faire et des résultats déjà obtenus.

Il a parlé aussi de «faute de prévention, certaines de nos filles enfantent des jeunes qui sont à l'origine de drames au sein de la société», dira-t-il. Il a mis aussi l'accent sur la nécessité de réorganiser le fonctionnement de nos hôpitaux et de notre système de santé. Il a évoqué notamment la création d'hôpitaux des urgences.

Ce type d'hôpital est, selon le professeur Bouyoucef, déjà opérationnel à Blida, il doit se généraliser «si l'on veut que des malades ne meurent pas au cours du parcours du combattant d'un transfert à un autre sans être sûr de trouver le service qu'il faut, le médecin qu'il faut, qui saura diagnostiquer juste et orienter le malade».

S'agissant du développement de la médecine algérienne concernant les affections cérébrales, «dans de nombreux domaines, nos spécialistes n'ont rien à envier à leurs confrères de Paris ou de Washington», dira-t-il, et de nous citer le cas de cette fillette de 7 ans, opérée et définitivement guérie dans une clinique privée de Khémis-Miliana alors qu'elle souffrait d'une malformation congénitale grave. Cependant, il reconnaît que dans le domaine de la recherche fondamentale et appliquée, il reste beaucoup à faire, notamment en pharmacologie.

Par M. N.

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