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El Moudjahid | Algérie | 17/04/2009
Exprimant une réelle volonté d'aller vers l'éradication des pathologies rénales, le Pr Rayane a insisté sur l'importance de prendre des mesures de prévention de l'atteinte rénale, en particulier dans les populations à risque, telles que les diabétiques, les hypertendus et les patients souffrant d'uropathies. D'où la nécessité d'accroître l'effort de la sensibilisation sur l'insuffisance rénale chronique et au besoin urgent de dépistage et de prévention précoces.
Le spécialiste a indiqué, en marge des travaux d'une journée de sensibilisation sur les néphropathies héréditaires tenue à l'hôpital de Béni Messous, que l'Algérie a réalisé, ces dernières années, un grand saut en matière de prise en charges des insuffisants rénaux en général et les dialysés en particulier, et ce, grâce à une bonne politique de santé. Depuis la première greffe rénale, qui remonte à 1986, et jusqu'à ce jour près de 500 transplantations hépatiques ont été effectuées, estimera-t-il.
Et d'ajouter qu'en raison du coût humain et social de l'insuffisance rénale terminale ainsi que de la mortalité effroyable qui lui est associée, tous les efforts devraient être faits pour préserver au mieux la fonction rénale et ralentir la progression chez les patients atteints d'une maladie rénale.
Pour ce qui est de la situation de la transplantation rénale en Algérie, le président de la SANDT, qui a dénombré quelque 1.100 insuffisants rénaux traités par dialyse ou par transplantation rénale pour les plus chanceux d'entre eux, a appelé pour la réactivation des campagnes de sensibilisation sur le don d'organe à partir des cadavres.
«Le recours aux organes prélevés sur des cadavres demeure la solution idéale pour prendre en charge le nombre croissant des insuffisants rénaux qui attendent leur tour à travers l'ensemble des centres hospitalo-universitaires», précisera le Pr Rayane.
Dans ce sens, il a invité les citoyens à engager une réflexion en sensibilisant le maximum de personnes sur la greffe rénale à partir du donneur cadavérique. Il y a lieu de noter que d'ici à 2015, l'insuffisance rénale chronique et d'autres maladies chroniques non transmissibles, comme les maladies cardiovasculaires, l'hypertension et le diabète, auront causé la mort de 36 millions de personnes à travers le monde.
Kamélia H
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