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Horizons | Algérie | 15/04/2009
Les causes de la maladie sont à ce jour, inconnues. Elle se traduit par la disparition progressive d’un certain nombre de neurones qui fabriquent et utilisent de la dopamine, d’où le nom du médicament utilisé dans le traitement de la maladie. La raideur, la lenteur des mouvements et les tremblements sont principalement les premiers symptômes.
La vie du malade se complique alors avec ces troubles, qui font de la vie quotidienne une rude épreuve. Les spécialistes sont unanimes à dire que la fluctuation des symptômes liés aux prises de médicaments peut, de surcroît, conduire les parkinsoniens à se replier sur eux-mêmes et à ne pas oser sortir, de crainte de ne plus pouvoir avancer ou ne plus maîtriser l’amplitude de leurs gestes.
Ces malades lourds, pour qui les traitements existants ne peuvent pas grand-chose, se noient dans leur solitude. Les médecins sont eux aussi face à une grande détresse, en raison du manque de moyens pour les prises en charge thérapeutiques. Si la maladie est aujourd’hui considérée dans le monde comme étant une maladie invalidante et comme un problème de santé publique, les malades continuent à souffrir de l’inexistence de structures d’adaptation et de kinésithérapeutes spécialisés.
Il se retrouve aujourd’hui avec un listing de plus de 800 malades qui sont revus tous les trois mois. Classée parmi les maladies chroniques par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, elle demeure encore orpheline. Elle ne bénéficie ni d’un programme ni d’un consensus national de prise en charge.
Les traitements actuels ne font qu’améliorer les symptômes moteurs de la maladie. L’éventail de molécules qui offrent une meilleure qualité de vie est très limité, on ne dispose que de trois médicaments. Dans la famille des agonistes, seulement un seul est disponible et il est à faible dose. Il serait souhaitable que l’Algérie ait accès à d’autres molécules pour la prise en charge des formes précoces de la maladie qui sont malheureusement soignées aujourd’hui à la L-Dopa. Sans oublier que le malade parkinsonien a aussi besoin d’une prise en charge corporelle dont une rééducation spécifique, de beaucoup d’appui et d’aide sociale.
Lamia B.
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