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Le quotidien d'Oran | Algérie | 14/04/2009
Reste, selon lui, que «la justice a rendu, aujourd'hui (hier lundi), un arrêt en référé qui nous enjoint de reprendre le travail après la plainte déposée par le ministère de la Santé». Bien entendu, explique-t-il, «cette décision ne s'applique que sur la grève des soins de 3 jours par semaine et non sur le boycott des examens». Partagés en ce qui concerne un soutien à la grève de leurs enseignants ou pas, les représentants des étudiants en sciences médicales ont exprimé leurs inquiétudes de se voir pénalisés, même si les cours sont assurés normalement. Le professeur Djidjli a assuré à ce sujet qu'il est aisé et facile de rattraper les examens que de rattraper des cours. «Nous voulons pénaliser l'administration», a-t-il dit. Une réponse qui a rassuré les étudiants en même temps qu'elle a mis fin aux souhaits de quelques grévistes qui «voulaient le boycott des cours». En ce qui concerne la semaine prochaine, les hospitalo-universitaires adhérents aux syndicats SNPDSM et SNMASM ne seront pas en grève des soins et continueront à donner leurs cours. Seuls les examens seront boycottés et différés. Débat houleux. Certains parmi l'assistance trouvaient qu'il n'était pas facile de ne pas soigner un malade, même pendant la grève. Ce à quoi répondra le professeur Djidjli, «qu'il ne s'agit pas de pénaliser le malade. Le soin est laissé à l'appréciation des grévistes de soigner ou de ne pas le faire». «Ce qui importe c'est l'adhésion au mouvement de grève».
Il est à rappeler que les hospitalo-universitaires ont observé une trêve lors de la semaine dernière à l'occasion de l'élection présidentielle. La principale revendication des syndicats des hospitalo-universitaires consiste en «la rétribution des activités des soins», une sorte de «prime» à propos de laquelle les tutelles (ministère de la Santé et ministère de l'Enseignement supérieur) ont pris l'engagement de son octroi par la signature d'un document, mais cela est resté sans suite depuis janvier dernier.
Par Salah-Eddine K.
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