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Le soir d'Algérie | Algérie | 26/06/2006
Le colloque a drainé plus de 450 médecins des secteurs public et privé dont 20 professeurs et plusieurs spécialistes qui ont traité dans un rythme non-stop différentes pathologies et thèmes d’actualité comme le diabète, l’hypertension artérielle, les cancers du sein, du col de l’utérus, de la prostate, du kyste hydatique, etc.
Selon M. Kaci, DSP de Bordj, “le séminaire vise dans un premier temps les possibilités d’actualiser les connaissances des omnipraticiens en insistant sur la formation continue, d’où l’importance d’encourager de telles initiatives ne serait-ce qu’en accompagnant l’évènement en logistique et programmation”. L’une des principales préoccupations des spécialistes du diabète avait porté notamment sur le dépistage erroné dans plusieurs cas de figure. Dans son intervention, le professeur Ali Khoudja précisera que le diabète n’est confirmé qu’au-delà de 1,26 g/l de sucre dans le sang étant à jeun et que la glycémie n’est fiable que si elle est supérieure à 2 g/l dans les autres conditions à n’importe quelle heure de la journée.
Le professeur Chibane qui interviendra sur “Le pied à risque”,
expliquera que des tests de bactériologie doivent anticiper obligatoirement
toute antibiothérapie et qu’une éducation du patient est
obligatoire de façon à permettre à ce dernier de cerner
les moyens de sa prévention tout en insistant sur le fait d’éviter
les macérations lesquelles seraient une source d’infection des
orteils.
Le docteur Soltane s’opposera sévèrement à l’aspect
théorique de la question tout en ramenant l’assistance à
penser à la réalité du terrain : “Cela fait plus
de 30 ans qu’on entame des débats stériles autour du pied
à risque alors qu’on finit toujours par faire appel à l’amputation
de la jambe comme ultime recours.
” Le médecin s’interrogera également sur toutes les contraintes bureaucratiques autour des questions de la santé. “Il y a plus de mammographes dans une petite ville comme Toulouse que dans toute l’Algérie !?” fera-t-il remarquer. Le professeur Bouzid chargé de plusieurs fonctions aussi sensibles les unes que les autres dont on retiendra la présidence du Conseil national déontologie, soulignera la nécessité de la formation continue dans l’efficacité de l’acte médical. “Une formation médicale est appelée à être actualisée, voire renouvelée au même titre qu’un permis de conduire”.
Le professeur Adjroud, elle, mentionnera la panoplie de difficultés rencontrées dans les coronaropathies et dira à ce propos que 70% des patients se contentent d’un simple traitement médical, puisque les chiffres montrent que 48% des malades arrivent au-delà de l’infarctus et que par conséquent la coronarographie du diabétique s’insère plutôt dans la pratique de luxe. Notons, enfin, que le prix du lauréat de radiologie a été décerné au docteur A. Ouhoucine de Bouira, sur son excellente interprétation des clichés radiologiques.
Saâdène Amara
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