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Revue de presse

Insuffisants rénaux : Pas de greffe, pas de transfert à l’étranger

Le soir d'Algérie | Algérie | 27/06/2006

La prise en charge est insuffisante, les opérations de greffe rénale sont interrompues malgré les succès et la disponibilité des donneurs, et les transferts à l’étranger sont suspendus. Les malades se retrouvent dans une situation de plus en plus inquiétante. L’Arabie Saoudite et la Jordanie demeurent des destinations prisées pour les malades qui veulent être greffés. Ils sont plus de 400 couples entre donneurs et récepteurs à attendre.

L’insuffisance rénale chronique touche plus de 10 000 malades répartis sur 168 centres en Algérie. La prise en charge à l'étranger se faisait jusqu'à 1998 d'une façon normale. Depuis, elle a été arrêtée sauf pour certains cas «particuliers». Plus de 400 personnes souffrant d'insuffisance rénale et ayant des donneurs attendent qu'on leur effectue cette opération. Ces chiffres sont promus à la hausse car chaque année, l’on enregistre près de 3 000 nouveaux cas.

La Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR) a tiré la sonnette d’alarme sur la situation des personnes souffrant d’insuffisance rénale en Algérie. Son président, le Dr Boukhaloua Mustapha, a dressé un tableau de la situation de ces malades en spécifiant les défaillances de la prise en charge, et ce, malgré les efforts déployés notamment dans la création des centres de dialyse à travers le pays. En 2005, ils étaient 145 avec 1 860 générateurs de dialyse pour 7 800 malades. En 2006, ils sont 168 centres fonctionnels dont le tiers est constitué de centres privés conventionnés avec la Cnas, possédant 2 000 générateurs pour 10 000 malades dialysés. Il faut savoir, par ailleurs, qu'une seule séance d'hémodialyse coûte 7 000 à 10 000 DA, sachant aussi que chaque malade a besoin d'une séance tous les deux jours.

Plusieurs combats sont menés par ces malades dont le premier reste l’adoption du remboursement de l’érythropoéïtine (EPO), une hormone qui évite l’anémie aux malades et dont il faudrait généraliser l’acquisition. L’EPO coûte environ 17 000 DA et se présente sous forme de coffret de six doses. Le malade doit en prendre deux coffret par mois, ce qui lui fait 34 000 DA. La Cnas refuse le remboursement sous prétexte que cette hormone est utilisée pour le dopage. Le dossier est en instance.

Sur un autre volet, la greffe rénale qui constituait la solution définitive aux problèmes des malades, se retrouve compromise. Ils sont plus de 400 couples avec leurs donneurs à attendre la greffe. Promise à un bel avenir grâce aux prouesses déjà réalisées, la greffe rénale est suspendue pour des raisons occultes.
Le financement de ce genre d'intervention chirurgicale était assuré par la Cnas. Les équipes médicales à travers les EHS dont celui de Daksi évoquent un blocage pour cette opération. Il faut savoir que cette opération coûte environ un milliard de centimes à l'Algérie quand elle est réalisée à l'étranger. Elle reste beaucoup moins chère quand elle est pratiquée chez nous. Par ailleurs, les transferts à l’étranger ont été réduits pour cette pathologie. Afin de rationaliser les dépenses de la Cnas, un programme de réduction des soins a été élaboré.

En 2007, les transferts seront encore réduits à 30% avant l’arrêt total (sauf exception) en 2009. Selon les statistiques avancées par la Cnas, 45 transferts ont eu lieu en 2005 dont 21 couples pour greffe de rein. Devant cette situation, les malades s’interrogent : que faut-il faire ?

Ilhem B. Tir

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