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Revue de presse

Près de 300 000 Algériens sont atteints de cette maladie : de nouveaux traitements pour bloquer la polyarthrite

La Tribune | Algérie | 29/03/2009

Les malades atteints de Polyarthrite Rhumatoïde (PR) voient leur vie totalement bouleversée à cause de cette maladie douloureuse et invalidante. Les témoignages des malades ne manquent pas pour évoquer un mal au quotidien. Une vie où accomplir le moindre geste devient pénible. Abdelkader Benomar, un fonctionnaire à Air Algérie est l’un de ces malades dont la vie a complètement basculé depuis qu’il a appris qu’il était atteint de polyarthrite rhumatoïde (PR). Selon les estimations, de 0,7 à 1% de la population algérienne, soit près de 300 000 personnes, est touchée par la PR avec une très nette prédilection pour les femmes (trois fois plus de femmes que d’hommes).

D’énormes progrès thérapeutiques ont été réalisés pour lutter contre cette maladie, coûteuse, douloureuse et invalidante. Il s’agit d’une maladie systémique du tissu conjonctif, caractérisée par une inflammation articulaire chronique évoluant par poussées, de cause inconnue, provoquant progressivement des déformations symétriques des articulations touchées et s’accompagnant de diverses manifestations touchant d’autres organes que les articulations. Le diagnostic précoce de la maladie peut éviter le pire, c’est-à-dire, les déformations et le handicap. C’est d’ailleurs ce qu’ont préconisé les participants au congrès consacré au dernier médicament novateur, à savoir Tolicizumab, commercialisé sous le nom de Actemra. Organisée par les laboratoires Roche à Budapest, la capitale hongroise la semaine dernière, ce meeting a été l’occasion idéale pour les rhumatologues algériens présents en force de s’informer des traitements en vogue et d’échanger les expériences. Une rencontre qui a réuni plus de 1 500 congressistes représentant une soixantaine de pays. Les congressistes ont fait part aussi de la nécessité de permettre aux malades l’accès aux traitements révolutionnaires, notamment les biothérapies, comme Mabthera et Actemra.

Les rhumatologues algériens présents sur place ont fait montre de l’intérêt que représente pour eux ce congrès médical. Des spécialistes issus des quatre coins du pays, représentant les différentes régions. C’est le cas notamment du professeur Ladjouze, chef de service de rhumatologie à l’hôpital de Ben Aknoun, et présidente de la LAAR, du Dr Salah Eddine Kaddem, spécialiste en rhumatologie-podologie, vice-président de l’Association des rhumatologues algériens privés et membre de la Société française de rhumatologie, du professeur Chafia Dahou Makhloufi, du CHU de Bab El Oued et du docteur Mourad Djebbar, rhumatologue installé à Oran. Selon le docteur Kaddem, «la participation à ce congrès a été bénéfique dans la mesure où elle a permis d’être à jour des dernières nouveautés thérapeutiques pour lutter contre la PR et de nous perfectionner en tant que praticiens dans l’exercice de notre spécialité».

Selon lui, il incombe aux congressistes de faire en sorte que le message reçu soit répercuté sur les patients. S’agissant de cette pathologie rhumatismale, notre interlocuteur dira qu’elle est de plus en plus fréquente, notamment à Annaba où il exerce. «J’ai moi-même colligé près de 1 000 cas de polyarthrite rhumatoïde».Abondant dans ce sens, le professeur Chafia Dahou Makhloufi, CHU de Bab El Oued, dira que son service accueille beaucoup de cas de PR. «Le rhumatisme inflammatoire touche de plus en plus de jeunes et notamment les femmes entre 35 à 55 ans, avec un pic au moment de la ménopause. Les traitements sont actuellement disponibles, nous avons reçu un lot de médicaments anti-TNF sous autorisation temporaire d’utilisation», précise-t-elle. Mais l’importance du diagnostic précoce reste l’un des axes les plus prioritaires, selon les rhumatologues.

Par Amel Bouakba

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