La lecture des dernières statistiques montrent qu'un tiers de la population mondiale est porteur du bacile de Koch et que les actions entreprises par l'OMS visent à réduire de moitié, d'ici 2015, la prévalence et le nombre de décès notamment dans l'Afrique subsaharienne, l'Asie du sud-est et sur le continent sud-américain.

La persistance de cette maladie est attribuée essentiellement à la pauvreté, à la paupérisation du système de santé et à la démographie croissante. Ce fléau, qui persiste toujours, est à prévenir par le dépistage et le diagnostic précoce qui favorisent l'aboutissement des traitements et la réduction de l'incidence sur les populations.

La communauté juvénile accuse une incidence nationale de 15 cas sur 100.000 habitants et la situation épidémiologique de la wilaya de Guelma pour ces 5 dernières années, est stabilisée à 25 cas sur 100.000 habitants, de tuberculose pulmonaire en retraitement ou extra pulmonaire comme le rachitisme, la méningite entre autres.

Un appel a été lancé pour s'engager pleinement et collectivement à participer avec tous les moyens de prévention et de lutte contre cette maladie contagieuse et pour focaliser l'effort au niveau de la famille, de l'école et des institutions sanitaires auprès des patients affectés.

Les recommandations produites par cette journée d'étude s'articulent autour de la nécessité absolue d'élargir la couverture médicale, l'amélioration des conditions de dépistage et de l'identification en intensifiant les actions en milieu scolaire, l'amplification de la formation ou encore l'approvisionnement régulier en médicaments afin de prévenir les ruptures de stocks.

Par Menani Mohamed