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El Watan | Algérie | 23/03/2009
Le ministère de la Solidarité, qui devait assurer sa gestion semble dans l’incapacité de dégager un budget pour son fonctionnement. Les responsables locaux réclament sa réaffectation au secteur de la santé, mais en vain. « Nous avons demandé sa transformation en une maternité à maintes reprises, mais nous n’avons reçu aucune réponse favorable », nous dira le P/APC de Naciria avant de souligner que sa localité accuse d’énormes retards en matière d’infrastructures sanitaires. Aujourd’hui, hormis la cellule de proximité affiliée à la DAS qui assiste les personnes vulnérables psychologiquement de la région, aucun autre service n’est assuré au niveau de cet établissement. Composée de six éléments, dont un psychologue, un sociologue et un médecin, cette cellule manque de moyens matériels pouvant lui permettre de mener à bien sa mission. « Nous n’avons même pas de véhicule de service, ni une ambulance alors que notre mission nécessite ce moyen. Car, dans la plupart des cas nous nous déplaçons jusqu’aux villages pour assister et aider les malades », nous confie une membre de cette cellule avant de remercier l’APC pour l’aide qu’elle leur apporte.
Pourtant lors de la cérémonie d’inauguration qui a eu lieu le 2 juillet 2006, le ministre Ould Abbas, qui accompagnait l’ambassadeur des Etats-Unis d’alors en Algérie, M. Erdman, avait promis « de doter le jour même le centre de tous les moyens nécessaires, notamment d’un véhicule utilitaire et d’une ambulance ». Par ailleurs, Il est utile de rappeler au passage que même le wali de Boumerdès, a exhorté, lors de sa visité dans cette localité, les responsables de la DAS d’affecter une ambulance au profit de ladite cellule. Mais rien n’a été fait jusque-là. Outre cela, les huit ouvriers qui y assurent le gardiennage et les différentes tâches réclament vivement son ouverture dans le but de leur recrutement. « Nous sommes des pères de familles affectés par l’APC dans le cadre du filet social et nous percevons une mensualité de 3000 DA », se plaint un des ouvriers en interpellant les services concernés pour l’ouverture dudit établissement.
Par Ramdane Koubabi
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