Le Dr Boudjenah a expliqué, dans son intervention, que son service "soumet les nouveaux nés à un examen, à raison de deux fois par semaine, afin de diagnostiquer une éventuelle surdité chez eux". Cette expérience, a-t-il soutenu, pourrait servir de base pour un projet de programme national de santé de prévention de la surdité chez les nouveaux-nés. "Le diagnostic d’une éventuelle surdité chez les nouveaux nés est actuellement adopté aux Etats-Unis d’Amérique (USA), où il est généralisé" a t-il indiqué.Le Dr Aïssa, praticienne au niveau du même service, a, pour sa part, abordé les causes à l’origine de cette maladie, qui, selon elle, "peut devenir un problème de santé publique à l’échelle nationale en général et en Kabylie de façon particulière", a-t-elle estimé.

Elle a cité à ce propos des facteurs héréditaires et acquis, en mettant en cause le mariage consanguin, notamment, et la non prise en charge du nouveau né au premier semestre suivant sa naissance.
A signaler que des spécialistes en restauration des dents et de la mâchoire, du CHU de Blida ont exprimé leur "entière disponibilité quant à la prise en charge de cas difficiles d’enfants atteints de défiguration de la mâchoire relevant du secteur sanitaire de Tizi Ouzou".

Selon l’association organisatrice, ces journées médicales qui se poursuivront deux jours durant constituent "un espace pour l'échange d’expériences, de connaissances et d’informations entre les participants, en matière de diagnostic, d'analyses et autres technologies médicales récentes adoptées à l’échelle nationale et mondiale".