Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Watan | Algérie | 15/03/2009
Plusieurs praticiens venus de France, d’Espagne du Maroc et de Tunisie ont pris part à cette rencontre. Intervenant à l’ouverture de ce séminaire, Dr Mansouri, directeur du CHU de Tizi Ouzou, a affirmé que l’hygiène hospitalière, préalable indispensable aujourd’hui de la qualité des soins, continue à manifester des conséquences de plus en plus sérieuses à travers les infections nosocomiales (IN), dont les conséquences médicales et économiques, ajoutera-t-il, entachent de plus en plus la pratique médicale, eu égard au mépris affiché à cette discipline. En 2008, la prévalence de ces maladies au CHU de Tizi Ouzou était de 7,4%, contre plus de 12 % en 2004. A l’hôpital de Bologhine, elles ont atteint un taux d’infection de 3,5 % en 2008, contre 3 % en 2007. « Les infections nosocomiales sont reconnues comme des problèmes majeurs de santé publique de par leur fréquence, leurs coûts et leurs gravités.
Elles sont souvent considérées comme mesure de la qualité des soins aux patients et de l’efficacité des systèmes de santé », ont souligné des médecins exerçant au CHU de Bab El Oued dans leur communication. Durant l’année 2008, cinq épisodes d’infections associées aux soins ont été signalés au service d’épidémiologie et de médecine préventive de cet hôpital totalisant 43 cas, dont 6 décès, soit un taux de mortalité de 13,9%. Les sites infectés les plus fréquents sont : infection sur site opératoire (76,7%), pulmonaire, (9,3%), urinaire (4,6%) et septicémie (4,6%). Les infections respiratoires sont fréquentes et très graves en milieu hospitalier, en particulier dans les services de réanimation, puisqu’elles présentent la 1re cause de décès par infection nosocomiale, selon l’exposé présenté par des praticiens du CHU de Batna. « Si le taux de prévalence des infections nosocomiales connaît une tendance vers la baisse, depuis 2004, dans les services de médecine, il reste encore très élevé dans les secteurs de réanimation et de la chirurgie », résume un autre intervenant. Les spécialistes présents à cette rencontre ont conclu que malgré les développements enregistrés en matière de santé, les pratiques professionnelles n’ont pas évolué et l’organisation de soins reste à parfaire. Selon une étude menée par le CHU de Sétif, 12,82 % des infirmiers ne connaissent pas les modes de transmission des infections nosocomiales et 30,76 % ne mettent pas de gants. L’évaluation de la pratique du lavage simple des mains au CHU de Batna, à travers un audit, fait ressortir que le simple savonnage des mains n’est pratiqué que dans 47 % des cas au niveau de l’office des soins. D’après l’OMS, les mains sales représentent le vecteur de 60 % des infections exogènes acquises à l’hôpital.
Par Ahcène Tahraoui
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.