Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 26/06/2006
Le nombre des malades ne cesse d’augmenter en Algérie, passant
de 4.500 cas en 2004 à 10.000 cas en 2005/2006, alors que la prise en
charge de chaque malade coûte plus de 120 millions de centimes »,
a-t-il précisé lors d’une conférence de presse, tenue
à Alger.
Il a par ailleurs estimé, qu’en dépit de l’existence
de 168 centres de dialyse, dont 45 privés, et prés de 2.000 générateurs,
à travers le territoire national, la greffe des reins « reste la
meilleure prise en charge dont peut bénéficier un malade ».
A cet effet, M. Boukhaloua a appelé à la création d’un centre national ainsi, que des établissements régionaux de greffe d’organes, susceptibles, selon lui, de donner un souffle nouveau aux greffes et aux dons d’organes en Algérie, relevant que depuis 1986, « seulement 220 greffes de reins ont été effectuées en Algérie ».
Par ailleurs, le président de la FNIR a plaidé pour la généralisation,
dans tous les centres spécialisés de l’"Etythropoiétrine-
(EPE)-", une hormone utilisée aux Etats-Unis et en Europe pour corriger
l’anémie chez les insuffisants rénaux et remplacer ainsi
la poche de sang, dont le malade ne peut bénéficier que par donation.
Précisant que six doses de l’EPE coûtent environ 17.000 DA
à la Pharmacie centrale des hôpitaux, unique fournisseur de ce
produit, le Dr Boukhaloua a indiqué que ce dossier est en cours d’étude
au ministère de la Santé, de la population et de la réforme
hospitalière et celui du Travail et de la sécurité sociale.
Pour sa part, le chargé des relations publiques et de la communication
de FNIR, M. Khaled Tayef a relevé que « 400 couples (donneur et
receveurs de reins) sont toujours dans l’attente d’une éventuelle
greffe, qui, a-t-il dit, tarde à venir ».
Il a déploré, par ailleurs, que le recours à la prise en
charge pour des soins à l’étranger, reste l’ultime
solution pour des malades, dont la vie dépend des 13 séances d’hémodialyse
par mois.
Créée en juin 2004, la FNIR est une association non lucrative à caractère social visant à contribuer dans les prises en charge des insuffisants rénaux.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.