Cette diminution a touché l’ensemble des services du CHU où les différentes enquêtes effectuées ont montré que l’infection nosocomiale survient généralement après une longue durée d’hospitalisation et touche des sujets de plus en plus jeunes.
Cette situation, souligne le même document est le résultat des efforts consentis par les services d’épidémiologie et de médecine préventive avec la collaboration de l’ensemble des services du CHU.
Selon les statistiques de cet établissement, sur 1.568 patients sujets à enquête, de 2001 à 2005, 74 infections nosocomiales ont été identifiées, soit 5,4% des patients infectés.

S’agissant du taux d’infection, celui-ci est passé de 10% en 2001 à 2% en 2005, souligne le rapport qui précise que les infections les plus fréquentes ont été identifiées parmi les cinq grandes catégories d’infection nosocomiale, à savoir les infections urinaires, les infections du site opératoire, les pneumopathies, les bactériémies et les infections locales sur cathéter.
Les différentes enquêtes effectuées en milieu hospitalier ont révélé que les infections de plaies opératoires et les infections urinaires prédominent sur les autres sites d’infections nosocomiales.

Les prévalences instantanées spécifiques pour chaque site d’infection ont diminué de 2001 à 2005, sauf pour les infections pulmonaires dont la prévalence a augmenté en 2004 et 2005 après une diminution significative entre 2001 et 2003, note le même rapport-bilan.