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El Moudjahid | Algérie | 19/01/2009
En matière de transplantation hépatique, dira le président de l'association, l'Algérie est en retard par rapport aux autres pays. Et d'ajouter que : ces opérations qui nécessitent dans la majorité des cas un transfert à l'étranger, se réalisent de manière timide au niveau du centre pierre et marie curie CPMC de l'hôpital de Mustapha et le service gastrœntérologie à l'hôpital de Blida.
Appelant au développement de la greffe rénale en Algérie, l'intervenant a indiqué que d'éminents praticiens étrangers spécialisés dans le domaine se disent tout à fait prêts à collaborer avec des équipes algériennes pour réaliser des greffes du foie.
Il a, dans ce sens, estimé que près de 35 malades sont en attente d'une transplantation hépatique d'où la nécessité, selon ses termes, d'effectuer au moins 4 greffes par an pour sauver la vie de ces personnes qui souffrent en silence « d'autant plus qu'un transfert à l'étranger coûte plus de 2 milliards de centimes », a tenu à préciser l'interlocuteur. Dans son intervention, le Pr. Debzi Nabil, gastroentérologue au CHU Mustapha, a rappelé les actions menées par les pouvoirs publics dans la lutte contre les hépatites virales, notamment après l'introduction du vaccin dans le calendrier vaccinal depuis 2003.
Cette action, poursuit t-il, reste insuffisante puisqu'elle ne concerne que les enfants nés en janvier 2003 et les personnes à risque. Par ailleurs, il a annoncé qu'une enveloppe financière de 350 millions de centimes a été octroyée par le ministère de la Santé pour l'année 2008 dans le cadre de la prise en charge des hépatites.
Le Pr Debzi, qui a indiqué que l'Algérie se situe dans une zone de moyenne endémicité, a mis l'accent sur la nécessité d'une prise en charge sérieuse de la maladie, notamment par l'éducation thérapeutique, qui réduirait les risques d'infection. Pour sa part, le Dr Fethi Benachnou, conseiller scientifique de l'association, a axé son intervention sur la prévention comme arme de lutte contre cette redoutable maladie.
Parmi les voies de prévention, l'intervenant a cité l'utilisation des autoclaves pour la stérilisation au lieu des popinels, qui sont des instruments dépourvus de vapeur. « Contrairement aux premiers, les popinels ne contiennent pas de vapeur et n'atteignent pas les 120° nécessaires pour tuer le virus », a-t-il dit.
Kamélia H.
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