Dans son intervention, le Pr Bensnoussi, également chef de service de pédiatrie à l’hôpital Béni Messous, a mis l’accent sur l’importance d’organiser ce genre de manifestations qui a pour objectif le recyclage du personnel médical pour une meilleure prise en charge des patients. Considérée comme l’une des pathologies les plus fréquentes chez l’enfant, le traitement des infections urinaires était l’un des sujets débattus au cours de cette rencontre qui s’est penchée également sur le diagnostic et le traitement d’autres maladies, à savoir le diabète de type I, la leishmaniose viscérale infantile, la dialyse péritonéale dans l’insuffisance rénale aiguë, les méningites ainsi que les pathologies gynécologiques de la petite fille. Notons qu’environ 20 thèmes ont été abordés au cours de cette réunion qui a pris fin par une communication portant sur la prise en charge des cardiopathies congénitales qui, selon les spécialistes, rencontrent jusqu’à ce jour beaucoup de difficultés, autant sur le plan diagnostique que thérapeutique.

«L’accès à l’examen échographique est tortueux et difficile en période prénatale et beaucoup d’enfants décèdent avant le diagnostic», précisent les spécialistes. Et d’ajouter que «d’autres, malgré un diagnostic avéré, attendent une prise en charge qui peut prendre plusieurs années au point où l’enfant devient inopérable».

K. H.