L'hôpital de Bordj Menail, qui avait été touché lors du séisme de 2003, n'avait pas à l'époque profité de la manne octroyée aux édifices publics par l'Etat, il fallait attendre pour que cet édifice, qui reste l'un des plus important de la région, retrouve sa véritable vocation répondant à l'attente du malade, et permettant au personnel de se consacrer pleinement à son travail. Le chirurgien en chef dira à ce sujet, que les divergences et entraves ne sont que de mauvais souvenir. Restent les revendications professionnelles. Les représentants des syndicats (UGTA et autonomes) affirment qu'elles sont du ressort de la tutelle. Le service des urgences, qui reste la vitrine de l'établissement public hospitalier (EPH) de Bordj Menail, reçoit jusqu'à 2.000 malades quotidiennement et son laboratoire à travers ses trois services fait plus de 500 prélèvements par jour, permettant une prise en charge des malades venant de Chabet El-Ameur, Naciria ou Timezrit en plus de ceux de la daïra de Bordj Menail. Notre passage coïncidait avec la distribution du repas de midi.

Certes, reconnaît un chef de service, «parfois on se retrouve débordés par la masse humaine. Peut être, le service n'est pas toujours bien assuré mais il faut dire aussi que certaines personnes se présentent aux différents services pour des futilités gênant la prise en charge des véritables malades». Le directeur de l'établissement, M. Ouabas, a avoué que son souhait était que l'hôpital de Bordj Menail devienne un centre hospitalier universitaire (CHU).

Par O. M.