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Revue de presse

Hôpital Meghenem Lounès d’Azazga : insuffisance en médecins spécialistes

El Watan | Algérie | 13/12/2008

L’hôpital d’Azazga, à 37 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, accuse un manque en médecins spécialistes, notamment les gynécologues, radiologues et ophtalmologues. Pourtant, il est considéré comme deuxième pôle sanitaire dans la wilaya de Tizi Ouzou, après le centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed. D’ailleurs, il reçoit les malades de la commune d’Azazga, mais aussi ceux des localités limitrophes telles que Tizi Rached, Fréha, Azeffoun, Aghribs, Timizart…et même de Aïn El Hammam. Cet établissement sanitaire, donc, ne comprend qu’une seule gynécologue, qui, en même temps, assure des gardes au niveau de la clinique Sbihi Thassadit de Tizi Ouzou, indique la directrice de l’hôpital.

Aussi, il n’y a qu’un seul radiologue exerçant au sein de cette importante structure sanitaire d’une capacité de 272 lits. Il assure une moyenne de 6 gardes par mois, dit notre interlocutrice. L’autre problème auquel est confronté l’hôpital Meghenem Lounès est le manque en personnel paramédical. Il n’en compte que 257 entre aides-soignants, sages-femmes, anesthésistes etc. Pour remédier un tant soit peu à ce manque, une unité pédagogique d’une trentaine d’aides-soignants, est en cours de formation dans l’enceinte de l’hôpital.

Chose qui se fait d’ailleurs même dans d’autres hôpitaux, notamment à Azeffoun, Larbâa Nath Irathen, Draâ El Mizan etc. Les services ophtalmologie et oto-rhino-laryngologie (ORL), ne sont pas opérationnels, en raison, entre autres, du manque de spécialistes. Et, faute de résidence, les spécialistes venant de loin perdent beaucoup de temps dans leurs déplacements entre leurs lieux de résidence et l’hôpital. « Nous avons, illustre la directrice de l’établissement sanitaire, 10 spécialistes qui viennent d’Alger et autres localités lointaines. Ils passent 7 à 8 heures (aller-retour) en route ». Le manque de logements crée un sérieux obstacle à la stabilité du personnel médical spécialisé de l’hôpital d’Azazga. De plus, une pénurie de peroxyde d’azote (un adjuvant d’anesthésie) qui a duré trois semaines à la fin de l’année 2007, avait perturbé le programme opératoire de la structure sanitaire. Mais, aujourd’hui, le bloc opératoire a pris de l’élan. Il est pluridisciplinaire. Une unité de traumato-orthopédie a été ouverte l’année en cours. Et avec cette unité, selon la directrice, le programme opératoire peut atteindre 40 actes chirurgicaux par mois (entre chirurgie générale, gynéco-traumatologie et chirurgie infantile).

« Nous avons atteint, le 28 novembre dernier, 3384 actes opératoires, entre l’urgence, le programme et la petite chirurgie », déclare la directrice. Sur un autre volet, l’unité d’hémodialyse prend en charge 50 malades. Elle fonctionne à 100 %, d’après la même source, qui ajoute que 14 générateurs ont été mis à la disposition des insuffisants rénaux. 7125 séances ont été réalisées. La panne du chauffage survenue récemment a été résolue. Le chauffage a été rénové d’autant plus que la période de froid dans la région s’étale jusqu’à 6 mois. Le laboratoire d’analyse médicale fait presque tous les paramètres, indique la même source. Il couvre les besoins et examens, surtout en biochimie, sérologie et bactériologie. Cette dernière (bactériologie) va être développée pour prendre en charge tout ce qui relève du domaine de la microbiologie, conclut la première responsable de la structure sanitaire. Enfin, à notre visite, les couloirs, les sanitaires, les services médicaux et les espaces d’attente reflètent un effort notable en matière d’hygiène hospitalière.

Par Djemaâ Timzouert

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