L’accès gratuit à l’insuline est prévue pour une période de cinq ans. Et au-delà de cette période, qui prendra en charge ces enfants ?

Nous espérons que les gouvernements seront en mesure de prendre des initiatives, et si ce n’est pas le cas, notre fondation et le laboratoire Novo Nordisk suivront notre action pour assurer l’approvisionnement.

Comment allez-vous procéder sur le terrain pour réussir ce programme ?

Tout d’abord, la fondation mondiale du diabète aidera à la mise en place d’infrastructures dans les quatre pays concernés, assurer la formation du personnel médical et fournir les documents essentiels pour cette formation portant sur le traitement et le diagnostic. Une formation concernera également les patients et leur famille. Le laboratoire fournira gratuitement de l’insuline aux enfants diabétiques.

Vous êtes initiateurs de plusieurs projets à travers le monde. Quelle est la nature de ces projets ?

Ces projets sont différents. La majorité d’entre-eux sont focalisés sur la formation de médecins et du personnel médical travaillant dans les centres de santé. Nous avons également des programmes pour la prévention de la cécité, de l’amputation et des programmes d’éducation des malades pour une meilleure prise en charge de la maladie ainsi que sur la prévention contre l’obésité et le diabète d’une manière générale.

Comment ces projets sont-ils lancés ?

Nous recevons des formulaires de demandes des pays qui souhaitent initier un programme. Ces demandes sont examinées par le conseil d’administration de la formation qui prendra par la suite la décision d’accorder ou pas le financement. L’initiative doit d’abord être locale. Nous nous engageons à financer l’acquisition des moyens nécessaires pour la prise en charge des malades diabétiques.

Par Djamila Kourta