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Le quotidien d'Oran | Algérie | 29/11/2008
En 7 ans, le chiffre a triplé, expliquera-t-il, avant de passer la parole aux communicants. Ouvrant les débats, le Dr Belahmar, chef du service pédiatrie à l'hôpital de Béni Saf, soulignera que le diabète, qui touche 180 millions de personnes dans le monde (dont 2 en Algérie) dans toutes leurs couches sociales, est un problème de santé publique. Cette maladie est favorisée par une susceptibilité génétique ou par une présence de facteurs déclenchants. Les moyens à mettre en valeur sont l'éducation, l'insulinothérapie et l'auto-contrôle. Quant au Dr Benzina, présentant le thème «diabète et rein», elle a mis en évidence les infections rénales et les infections urinaires, affections très liées au mécanisme de la maladie. Avant de prodiguer quelques conseils vitaux, le Dr Benzina s'étalera sur une étude réalisée sur un échantillon de la population fréquentant le service néphrologie qu'elle gère. «Le diabète est une maladie qui touche plus les femmes (71%) dont la majorité souffrent du type 2 et du type HTA (hypertension artérielle), développera-t-elle avant de poursuivre encore, que 43% des diabétiques présentent des cas d'infections rénales et 12% suivent des séances d'hémodialyse au centre de Béni Saf. Mais le plus inquiétant, indique-t-elle, c'est que 22% des personnes présentant des affections rénales ne reviennent plus au contrôle médical, une fois sachant leur maladie.
Là, cette néphrologue insistera sur la nécessité pour un malade d'éviter l'automédication afin de prévenir la récidive des infections. Traiter une infection urinaire par des antibiotiques, notera-t-elle, renvoie à justifier par un antibiogramme. Le traitement, à lui seul, ne peut rien. Il faudrait un soutien psychologique, une hygiène de vie saine et du sport. Si on arrive à normaliser la HTA, on peut gagner 10 à 15 années de survie rénale, conclura-t-elle. D'autres communications suivront, toutes misent sur le comportement individuel vis-à-vis de la maladie. Comme celle de M. Beneddine, un surveillant médical très expérimenté, qui a prodigué presque les mêmes conseils sur l'hygiène de vie que devra tenir un diabétique s'il ne veut pas encourir le risque, dira-t-il fermement, d'être un jour amputé de l'un de ses membres inférieurs. Le Dr Zenagui, spécialiste en chirurgie dentaire et coordinatrice des UDS, interviendra pour mettre l'accent sur l'importance de l'hygiène dentaire. Les docteurs Madouri et Bensenane (diététicienne) clôtureront les débats en apportant leurs lots de recommandations.
par Mohamed Bensafi
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