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La Tribune | Algérie | 11/06/2006
Il a estimé que les femmes sont plus touchées que les hommes avec un taux d’incidence de 53% contre 47% pour les hommes. Selon lui, «entre 70 à 80 nouveaux cancers pour 100 000 habitants sont recensés annuellement en Algérie». En 2002, ils étaient 22 772 malades du cancer, selon une enquête nationale. Le conférencier, qui a souligné que 30% des cancers sont diagnostiqués à un stade curable, a ajouté que chaque année, on recense quelque 1 000 enfants malades de cancer, soit 5%. Le professeur Afiene, qui a précisé «qu’à 42 ans, la moitié des femmes ont fait leur cancer», expliquera que la situation épidémiologique montre que, pour cette tranche de la population, le cancer du sein est prédominant avec 26,7%, suivi de celui du col utérin avec 10,2%. En revanche, les cancers les plus fréquents chez la population masculine sont ceux du poumon (12,7%), du colon rectum (8,5%) et de la vessie (8,4%). L’orateur révélera, en outre, que contrairement aux femmes, le cancer apparaît chez les hommes à un âge très avancé (59 ans). Evoquant la prise en charge des cancéreux dont le nombre «ne cesse d’augmenter en raison du vieillissement de la population algérienne», le professeur Afiene dira que la facture des médicaments a coûté 535 501 400,85 de dinars en 2005.
De son côté, le Dr Naïma Mekidèche, cancérologue détachée au ministère de la Santé, a axé son intervention autour des grands objectifs du Programme national de lutte contre le cancer. Elle dira que celui-ci s’étale sur cinq années (2006/2009) avec un coût estimé à 45,4 milliards de dinars.
Le programme en question a, entres autres objectifs, de réduire la charge de mortalité et de morbidité et les incapacités prématurées liées aux cancers. Il tend aussi à améliorer l’accès généralisé aux soins pour tous les malades atteints de cancer sur l’ensemble du territoire national et se fixe également pour finalité la réduction des risques de cancer par une prévention adaptée en généralisant, notamment, des programmes performants de dépistage des cancers prévalant (sein, col utérin, vessie, poumon...) Le dépistage du cancer du sein, connu pour être la première cause de mortalité chez la femme, est programmé dans ce cadre dès 2007, dont la population ciblée seront les femmes âgées de 30 ans et plus. Il est à noter que parallèlement à la prise en charge médicale, il est prévu «la mise à niveau des structures existantes en introduisant des techniques de pointe et la réalisation de 10 nouvelles structures sanitaires dont 8 centres anti-cancer, un service d’oncologie pédiatrique et un institut du cancer», ajoute-t-on.
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