Petit comme écrit et grand comme enseignement aux impacts et répercussions avérés, ce slogan a été prononcé à l'ouverture de la 2e édition omnipraticienne tenue, jeudi dernier, à l'hôtel Bel-Air d'Aïn Témouchent.

Venus nombreux de cinq proches wilayas de l'ouest du pays, les praticiens accordent une importance particulière à ce que fait «Numidia» sur les plans de l'information, la sensibilisation et la formation, à l'endroit des généralistes et se veut beaucoup plus proche des préoccupations des praticiens par les thèmes de pratique courante abordés par des compétences locales et régionales.

L'hypertension artérielle était au coeur des débats, un thème si bien développé par le cardiologue, Dr Baghdadi. Citant en référence, les nouvelles directives en 2007, pour la prise en charge de l'HTA en Europe, l'orateur a mis en exergue «le risque cardio-vasculaire global qui est présentement, au centre de cette prise en charge, dont fait partie le contrôle de l'élévation de pression artérielle par l'usage raisonné des agents anti-hypertenseurs couplés aux règles hiégiéno-diététiques». Aujourd'hui les spécialistes s'intéressent tout particulièrement, à réduire le rapport ou l'association de molécules anti-hypertensives.

Développés d'une manière exhaustive par les docteurs Benguella (ORL-A.T), Mohand (Rééducateur-A.T) et Roguieg (interniste A.T), les thèmes relatifs au cancer du rhinopharynx (cavum), au pied déformé de l'enfant et au goitre ont focalisé l'attention des interventions lors des débats et invité l'assistance à mieux connaître la méthodologie de dépistage et de traitement de la pathologie surtout quand elle est découverte précocement.

L'occasion a été saisie pour débattre, aussi, les tests liés à la manière qu'il faut entreprendre tout au long de la procédure de dépistage pour connaître de quoi s'agit-il réellement et comment s'y prendre pour traiter et guérir le patient.

«Comment prescrire un lait» : un thème présenté par le pédiatre de Méchéria, Dr Ghefari est un sujet qui a vivement suscité l'attention des uns et attiré la curiosité des autres à savoir davantage sur tout ce qui avait trait à l'allaitement du nourrisson qui englobait l'alimentation exclusive en lait maternel jusqu'à 6 mois et celle en lait artificiel.

L'orateur s'adressant aux médecins : «c'est à vous d'argumenter le mode d'allaitement pour la mère et ne pas laisser cette tâche aux grands-mères qui, le plus souvent, font des erreurs par méconnaissance du sujet».

Promouvoir l'allaitement maternel ayant un bénéfice humunologique (présence d'anticorps) et notamment quand il s'agit de pays pauvres. L'effet économique n'est pas à démontrer et celui de la santé de la mère aussi dans le domaine de l'espacement des naissances, note-t-il.

Dr Benamara a été favorable à notre proportion, celle d'organiser une journée de formation à l'endroit des sages-femmes pour leur expliquer la philosophie de prescription d'un lait et comment allaiter.

Par Belhadri Boualem