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El Watan | Algérie | 26/11/2008
Il faut relever, par ailleurs, que la haute technologie du matériel en question permet des explorations oculaires moins ennuyantes, surtout pour les diabétiques, à l’image du tomographe par cohérence optique de 3e génération, dira le docteur Slimani qui ne manquera pas de préciser que cet appareil n’existe qu’au niveau des hôpitaux de Béni Messous et Mustapha d’Alger. Il permet, explique-t-on, d’obtenir « des images de la coupe histologique de la rétine en temps réel pour les patients dits rétinodiabétiques qui présentent, souvent, un œdème maculaire (enflement de l’œil) ou une dégénérescence maculaire, liée à l’âge (au-delà de 50 ans) ». Un autre appareil, non moins important, le rétinographe, permet de prendre l’image du fond de l’œil sans dilatation de la pupille, une contrainte de moins pour les rétinodiabétiques. Le troisième explorateur, le champ visuel automatique, renforce les examens ophtalmiques et permet de diagnostiquer en plus de surveiller le glaucome (hypertension sanguine de l’œil en langage courant), lequel se classe parmi les pathologies de santé publique. Cet instrument de haute investigation permet de diagnostiquer les neuropathies optiques.
Ceci en plus de l’échographe de l’œil, un instrument nouveau qui complète la clinique des explorations oculaires. Interrogés sur la différence avec les anciens équipements, les opérateurs souligneront que « le malade participe à son auscultation et l’opérateur se décharge des schémas manuels qui seront alors imagés à travers la centrale du micro-ordinateur et conservés comme archives aussi bien chez le patient qu’au niveau du service, permettant ainsi un suivi de l’évolution de la pathologie » ; le médecin-chef du service d’ophtalmologie du CHU de Batna explique cela aussi. Ces nouveaux équipements, installés provisoirement dans un service désaffecté, sont sous la responsabilité du chef de service, deux spécialistes et un technicien supérieur, qui a suivi une formation de six mois à Annaba chez un périmétriste,« le seul, dit-on, à l’est algérien ».
Dans un autre registre, les hospitalo-universitaires s’empresseront de préciser que ces équipements sophistiqués sont destinés, d’abord, au service d’ophtalmologie du CHU et, éventuellement, pour les malades orientés par les services de santé publique ou privée, dès lors que les cliniques de jour de Batna ne disposent pas de l’ensemble de ces équipements. Au passage, il faut noter que plus de 64 opérations chirurgicales ophtalmologiques sont traitées par mois, selon le chef de service, Dr Rouigui. La cataracte et le glaucome sont les pathologies les plus fréquentes. A titre d’information, il faut savoir que le CHU de Batna est à vocation régionale et le nombre de consultations, d’évacuations et autres interventions est en évolution exponentielle.
Par Houda. hamadouche
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