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El Watan | Algérie | 20/11/2008
En 1919, on ne comptait que 15 étudiants algériens pour 344 européens. Et jusqu’au début de la 1re Guerre Mondiale, seuls 5 Algériens seront diplômés (2 docteurs et 3 sages-femmes. En 1947, on compte 92 étudiants algériens sur 1584 alors que la Faculté d’Alger, qui atteindra 35 chaires, est très en avance avec des découvertes et techniques remarquables telles que la généralisation de l’anesthésie en circuit fermé alors qu’en France on était encore au masque Nombrédane. En 1919, l’AEMNA (Association des étudiants musulmans nord-africains) se crée qui donne naissance en 1954 à l’UGEMA. Les deux associations nationalistes comprennent plusieurs médecins qui suivront l’appel à la grève de 1956.
C’est d’ailleurs Messaoud Bendib, premier professeur de radiologie de l’Algérie indépendante, président de l’AEMNA en 1945 qui lancera le fameux appel : « Avec un diplôme en plus, nous ne ferons pas de meilleurs cadavres ! ». De fait, de nombreux étudiants en médecine et médecins algériens rejoindront l’ALN. Ils mettront en place l’organisation de santé des maquis puis, à l’indépendance, assureront la reprise de la Faculté de médecine d’Alger et des structures. Alors que la 1re étudianteest inscrite en 1865, il faudra attendre 1940 pour voir une Algérienne accéder à la Faculté de médecine : Aldjia Inourredine, qui deviendra Mme Benallègue, professeur de pédiatrie, et qui se distinguera en tant que présidente de l’association des internes en organisant l’acheminement de deux ambulances vers les lieux des massacres du 8 mai 1945.
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