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El Moudjahid | Algérie | 12/06/2006
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée à la veille de la tenue du 7e congrès arabe d’anesthésie, de réanimation, de soins d’urgences et de la médecine de catastrophe, les membres de la société ont incriminé ce manque "flagrant" à la fuite des spécialistes algériens vers les pays développés, surtout l’Europe, précisant que la France, à elle seule, a "récupéré 65%" des réanimateurs-anesthésistes.
"Annuellement, quelque 150 anesthésistes réanimateurs sortent des universités nationales, mais 50 d’entre eux choisissent de s’installer à l’étranger, car les conditions de travail sont plus attractives et d’autres rejoignent le secteur privé en ouvrant des cabinets médicaux plus rentables", ont affirmé des praticiens membres de la Société algérienne d’anesthésie et de réanimation, organisatrice du 7e congrès arabe.
"Il faut des efforts soutenus pendant au moins 15 ans pour pouvoir répondre aux besoins urgents des hôpitaux en matière de personnel anesthésiste-réanimateur", ont-ils souligné en faisant remarquer que l’anesthésie est considérée comme le "cœur" de toutes les spécialistes.
Par ailleurs, près de 30 pays, dont 15 pays arabes, participeront au 7e congrès arabe d’anesthésie, de réanimation, de soins intensifs et de la médecine des urgences, qui se tiendra à Alger du 15 au 18 au Palais de la culture.
Selon le professeur Mohamed Drif, chef de service de réanimation au CHU Mustapha, et membre de la SAAR, plus de 1.000 anesthésistes-réanimateurs algériens et 100 experts arabes, américains et européens prendront part aux travaux. La rencontre, qui entre dans le cadre de la formation continue des médecins, sera aussi l’occasion pour les parties arabes d’échanger leurs expériences dans les domaines de l’anesthésie, de la réanimation et surtout dans la gestion des catastrophes.
Pour les organisateurs, cette rencontre revêt "une importance primordiale" multiple — aussi bien scientifique, socio-économique et administrative — car "elle va aider les participants des pays arabes à penser à l’élaboration d’une stratégie commune de gestion des catastrophes".
"Les pays arabes étant souvent confrontés aux catastrophes naturelles, tremblement de terre, inondations, il est donc urgent de coordonner le travail entre nous pour une meilleure maîtrise des cas d’urgences", a affirmé le professeur Drif.
Dans ce même esprit, le professeur Mohamed Guerinik, président de la Société algérienne d’anesthésie et de réanimation et chef de service des urgences médico-chirurgicales au CHU Mustapha a ainsi rappelé le rôle "important" joué dans la gestion des catastrophes par le Comité arabe des catastrophes, créé par le sommet arabe en 2005.
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