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Revue de presse

Kamel Kezzal. Directeur de l’Agence nationale du sang : «Il n’y a pas de raison d’avoir peur»

El Watan | Algérie | 14/06/2006

Quelle est la situation du don de sang en Algérie ?
Il y a 320 000 dons de sang en Algérie qui proviennent de 152 structures réparties sur l’ensemble du territoire national. Ces structures, en général au sein des hôpitaux, récoltent près de 25 000 dons dans les CHU d’Alger-Centre et d’Oran et entre 500 et 1000 à Tindouf, Illizi et Tamanrasset. Ces dons proviennent de dons réguliers, occasionnels ou familiaux. 20% sont réguliers, 20% sont occasionnels et 60% sont d’origine familiale. Ces 300 000 dons sont séparés en concentré de globules rouges, en plaquettes et en plasma précongelé. Des progrès ont été effectués dans ce domaine depuis une dizaine d’années. La séparation était de 15% en 1995. A ce jour, elle est de plus de 60%. Nous avons alors des produits sanguins, tels que le globulaire plaquettes plasma séparés.

Souvent la peur d’être contaminé est à l’origine des réticences des citoyens. Qu’en pensez-vous ?
Il n’y a pas de raison d’avoir peur. Combien d’Algériens font des bilans sanguins ? Je pense qu’ils sont nombreux. Un prélèvement pour contrôler la glycémie se fait de la même manière que pour un don de sang, sauf que le volume est plus important. L’aiguille est stérilisée et intégrée dans la poche qui est contrôlée. Chaque poche et chaque aiguille servent pour un donneur. Aussi, le don de sang est médicalisé. Il y a au moins un médecin qui est chargé de surveiller le don pendant sa mise en place. Il y a près de 200 médecins au niveau des centres. Lorsqu’on prend les villes, on enregistre par exemple 19 dons à Alger pour 1000 habitants alors qu’ à Annaba on trouve 28 dons pour 1000 habitants comme le Portugal. Pourquoi ? C’est parce qu’il y a un bon centre de transfusion, une association active et une bonne entente entre les différents intervenants. Il faut dire aussi que le don de sang a toujours été la dernière roues de la charrette. La promotion du don de sang est l’affaire de tous. Toutes les institutions ont un rôle à jouer.

Est-ce que les besoins sont satisfaits ?
Les besoins doivent être définis par rapport à un producteur, qui est le donneur, et le client, qui est malade, par l’intermédiaire du prescripteur qui est le médecin. Souvent les besoins ne sont pas satisfaits lorsqu’il s’agit d’une urgence, des groupes rares et dans le cas de certaines pathologies telles que les thalassémies qui ne sont pas bien prises en charge, il faut le reconnaître. Il n’y a pas une régularité dans la prise en charge. Il y a aussi un problème au niveau de l’organisation. Plus on s’organise, moins il y aura de perte et le sang sera mieux utilisé. La collecte mobile reste le moyen le plus efficace pour pouvoir répondre aux besoins. La collecte doit se faire au niveau des universités, dans des centres publics mais, malheureusement, elle demeure insuffisante. Le manque de moyens pour assurer cette collecte en dehors de l’hôpital est aussi un grand problème rencontré. Nous avons une quinzaine de véhicules de collecte pour toute l’Algérie.

Les dons les plus importants sont les dons familiaux. Comment expliquez-vous cela ?
La contrepartie, encore une fois, il faut la prendre telle qu’elle est. Nous sommes un pays à tradition familiale. Lors des catastrophes auxquelles l’Algérie a fait face, naturelle ou autre, nous avons enregistré un afflux très important de personnes qui viennent faire don de leur sang. Ce qu’on doit faire, c’est canaliser ce potentiel et les faire revenir régulièrement. Pour cela, il faut également des moyens pour rendre le don de sang indépendant de l’hôpital et public.

Un programme national du sang a été lancé par le ministère de la Santé, en quoi consiste-t-il ?
Il est prévu pour la période allant de 2006 jusqu’à 2009. On réorganise la structure régionale de la transfusion. Il est question de mettre en place un centre de wilaya au niveau de toutes les wilayas qui auront tous les moyens humains, matériels, véhicules pour répondre aux besoins des localités. Il s’agit, ainsi, de la réforme de la transfusion dans le domaine de la santé publique. Une douzaine de nouvelles structures en construction dans les grandes villes sont aussi programmées à l’Est, à l’Ouest et dans le Sud. Deux centres régionaux à Boumerdès et à Tipaza sont aussi envisagés. Les autres centres existants seront réorganisés et des moyens sont prévus pour la collecte pour la séparation, pour le contrôle du sang, la conservation et la distribution. Les pouvoirs publics ont mis les moyens financiers nécessaires pour permettre une évolution des dons de 10% par an et la réalisation de 60% des dons en collecte hors établissements. Comme nous espérons augmenter à 80% la proportion de dons provenant de donneurs occasionnels et réguliers à l’horizon 2009. Notre objectif est aussi d’atteindre le taux de séparation à 100% qui n’est aujourd’hui que de 50% seulement. La mise en place d’un programme approprié de formation continue du personnel de la transfusion est aussi prévue.

Djamila Kourta

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