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El Watan | Algérie | 09/11/2008
La révision des textes réglementaires et leur renforcement serait l’unique moyen pour défendre, promouvoir, prescrire et consommer le médicament générique. Lors du Salon professionnel des pharmaciens d’Afrique, plusieurs conférences ont été présentées sur l’industrie du médicament dans le monde, notamment en Afrique. Le Dr Chader Henni, maître assistant à la faculté de médecine d’Alger et chef de service de pharmacotoxicologie au Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), est revenu sur les aspects réglementaires et la qualité, les deux aspects qu’il juge essentiels pour s’assurer de la traçabilité et de la qualité des produits destinés à la consommation. Outre les dispositions réglementaires classiques qui permettent l’enregistrement, la fabrication, la commercialisation des médicaments, le Dr Chader a insisté sur la problématique liée au contrôle de la qualité. Le conférencier est revenu sur les étapes liées à ce contrôle, à savoir les études de stabilité, la bioéquivalence et la qualité de la matière première pour la fabrication de médicaments génériques qui, selon lui, est encore difficile à cerner.
Pour lui, l’acte d’évaluer peut être d’ordre technico-réglementaire et technique. Il est temps, selon lui, d’instaurer des procédures réglementaires et de passer de l’acte commercial à un acte réglementaire, ce qui peut être fait par le ministère de la Santé. Il s’agit en premier lieu d’identifier le fabricant, l’auditer, exiger de lui de fournir tout le dossier concernant la matière première, même la partie cachée qui contient le schéma de synthèse pour se prononcer sur son efficacité, de sa sécurité à l’emploi. Il sera aussi question de l’obligation d’être porté sur la liste OMS et de l’exigence de certificats de conformité du Drug master fil. « Toute ces procédures seront désormais exigées des importateurs et, avec l’avènement de l’Agence nationale du médicament, il sera plus facile de mettre en œuvre toutes ces exigences », a-t-il déclaré.
Le recours au générique est, selon lui, une opportunité pour l’amélioration de l’accès aux médicaments pour toutes les populations. Pour M. Sedrati, le président de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique a souligné que la région aura des besoins importants dans les années à venir en raison du développement des maladies non transmissibles qui nécessitent des traitements lourds et coûteux. « La richesse est au Nord et la maladie est au Sud », il est temps, selon lui, de réfléchir à développer une meilleure collaboration et une coopération plus efficiente en sensibilisant la communauté internationale.
Par Djamila Kourta
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