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El Watan | Algérie | 12/11/2008
Car, au lieu d’une représentation par wilaya ou par sous région, les concepteurs de ce statut auront tout simplement privilégié le nombre ; si bien qu’au niveau national, le bureau peut se retrouver sans aucun représentant de la base dans les wilayas les moins pourvues en médecins.
Quand on connaît l’énorme déséquilibre dans la couverture médicale du pays, on ne peut que stigmatiser avec les médecins cette forme d’exclusion. Les mêmes erreurs produisant les mêmes effets, il se trouve que, même au niveau de la wilaya, des régions moins pourvues en praticiens se retrouvent sans aucun représentant au niveau de l’échelon supérieur. Cette aberration aura été décriée et dénoncée à travers l’ensemble des régions du pays sans que personne ne trouve à redire. Pourtant, de toutes les régions, des voix se sont élevées pour dénoncer ces dérives. Mais, ni au niveau du bureau national, ni à l’échelon ministériel, cette bizarrerie ne semble déranger personne.
Pourtant, comme le soulignera le Dr Guellati, le respect des règles déontologiques dans l’ouverture et la fermeture des cabinets, dans la recherche d’une meilleure répartition spatiale et la prise en considération des besoins du malade, la représentativité du Conseil de l’ordre est totalement discréditée. Ceci est parfaitement expliqué par une sous représentation au niveau local et une concentration des pouvoirs au niveau central. Ce médecin chevronné soulignera avec force qu’il ne peut y avoir de déontologie médicale sans une proximité du Conseil de l’ordre de par ses représentants locaux. Notre interlocuteur soulignera avec force que le statut institué par le décret 92/276 du 6 juillet 1992, portant code de déontologie médicale, ne prend pas en compte la forte démographie médicale.
Ajoutant que, depuis une décennie, les ordres médicaux regroupés en Conseil national ont montré leurs limites, appelant à une refonte indispensable du code de déontologie afin de répondre aux attentes légitimes des usagers et des praticiens. C’est apparemment à ce prix que la sérénité pourrait reprendre sa place dans la santé publique, surtout que le corps médical est encore une fois ballotté par une tutelle qui persiste à privilégier l’affrontement au dialogue.
Par Ali Tlemçani
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