En effet, notre structure dispose de quatre services, la maternité, la chirurgie infantile, la pédiatrie et les urgences pédiatriques. Nous fonctionnons avec quatre médecins spécialistes, un médecin réanimateur et trente sages-femmes.

Pour une infrastructure de wilaya, votre tâche ne doit pas être aisée ?

Nous enregistrons un taux d’occupation de 100% (les naissances s’élèvent entre 900 et 1 000/mois) C’est un peu normal, puisque, outre la ville de Tlemcen, nous recevons des évacuations des 53 communes en plus des wilayas limitrophes. Pour les interventions programmées en gynécologie, à titre d’exemple, nous en effectuons 120/mois sans les urgences. Je tiens à dire aussi que le cancer du sein occupe la première place. Mais, rassurez-vous, tout cela se fait dans la sérénité.

Vous disposez de matériels modernes, ce qui vous pousse à revoir à la hausse vos ambitions…

Depuis deux ans, nous avons la coelioscopie qui nous permet d’explorer les couples stériles et d’effectuer des opérations (kystes de l’ovaire, ligatures de trompes, etc. Mais, nous souhaitons installer un centre de fécondation in vitro, nous en avons les moyens et moi, personnellement, j’ai fait un stage en ce sens en Belgique. Je dois dire enfin que le directeur de la santé et le wali de Tlemcen ont été pour beaucoup dans la réussite de cette structure.

Par C. Berriah