L'ONU s'est dit préoccupée de cette menace qui, conjuguée à une récente étude de la Banque mondiale (BM) qui a montré que le coût économique d'une pandémie de grippe mondiale avoisinerait les 3.000 milliards de dollars américains, risquerait de faire plus de dégâts. "Considérant que l'état de préparation du monde à une pandémie était quasi-nulle il y a trois ans, le niveau actuel d'alerte et d'action représente un succès majeur", estime le coordinateur de la lutte contre la grippe aux Nations unies et coauteur du rapport, David Nabarro.
"Mais davantage doit être fait pour assurer que nous sommes prêts à affronter une crise mondiale de ce type", a-t-il encore plaidé.
Le responsable onusien a réaffirmé également "la nécessité que les pays coordonnent mieux leurs efforts pour assurer une continuité de fonctionnement de leurs systèmes économiques, sociaux et politiques, et bien sûr de santé, en cas de pandémie de grippe".

En effet, selon le rapport de l'ONU, les plans de réponse des pays sont surtout axés sur les systèmes de santé, alors qu'une éventuelle pandémie aurait des répercussions sur différents aspects de la vie quotidienne : économique, sanitaire, et administratif.
Le rapport estime à 1,4 million le nombre de personnes qui décéderont au cas où une pandémie modérée se présenterait, alors qu'une pandémie majeure ferait quelque 70 millions de victimes.