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Le quotidien d'Oran | Algérie | 18/10/2008
L'opération d'enterrement de ces organes est gérée par un agent spécialisé. Pour ce qui est des déchets qui ne représentent aucun danger, ils sont jetés au niveau de la décharge d'El-Kerma. Le directeur a rappelé qu'actuellement Oran compte deux incinérateurs, un au niveau du CHU d'une capacité de 50 kg et un autre au niveau de l'Etablissement hospitalier universitaire 1er Novembre 54 d'une capacité de 500 kg. Et d'ajouter que, dans le cadre du programme 2009, il est prévue l'équipement de toutes les infrastructures hospitalières d'incinérateurs.
Concernant les cliniques privées, elles ne sont pas dotées d'incinérateurs. Néanmoins, des conventions ont été signées avec elles pour l'incinération des déchets au CHUO, mais en vain. Le wali a proposé la réalisation d'un incinérateur central. Un projet estimé à quelque 200 millions de dinars et devrait être proposé à l'inscription dans le cadre du plan quinquennal 2009-2013. Pour rappel, l'année dernière, 24 mises en demeure ont été adressées par la direction de l'Environnement aux cliniques privées pour l'élimination des déchets de soins à temps, soit avant la fin de l'année (2007).
Non dotées de cet équipement, ces structures trouvent beaucoup de difficultés à détruire les déchets, qui sont parfois stockés dans de mauvaises conditions. Ce qui représente un risque pour la santé et l'environnement. Dans le cadre de la loi en vigueur, toutes les structures hospitalières ont été notifiées par écrit en 2006, pour l'élimination des déchets spéciaux. Cependant aucune structure n'a répondu. Ainsi et afin de les pousser à penser à l'élimination de ces déchets, elles ont été informées de la taxe de déstockage, notamment que celle-ci est applicable depuis l'année dernière. Selon une première estimation, cette taxe a été fixée à 24.000 DA par tonne de déchets de soins.
Par J. Boukraâ
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