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Le quotidien d'Oran | Algérie | 21/10/2008
En 2007, l'incidence de la tuberculose représentait 98 pour 100.000 habitants à Oran (selon un rapport de la direction de la santé), alors qu'à l'échelle nationale, elle est de 61 pour 100.000 habitants. Depuis le début de l'année, cinq personnes atteintes de la tuberculose sont mortes au niveau du CHUO. Deux personnes atteintes de cette maladie sont mortes au début du mois de mars. Il s'agit de deux détenus : l'un d'eux a été évacué de la wilaya de Mascara, alors que le second a été transféré au CHUO par les services de la maison d'arrêt d'Oran. Durant le mois de janvier, un jeune âgé de 30 ans, résidant dans la localité de Aïn El-Beida, est mort aussi de la tuberculose. La semaine dernière, un détenu atteint de la tuberculose a rendu l'âme au niveau du CHU. En 2006, 1.040 cas de tuberculose pulmonaire et sept décès ont été enregistrés à Oran. Le rapport indique, par ailleurs, que la wilaya d'Oran n'a enregistré aucune rupture en médicaments antituberculeux, mis à part quelques insuffisances concernant la forme pédiatrique et le traitement de 3ème ligne. Et d'ajouter qu'en plus des sept unités de contrôle et de prise en charge des tuberculeux et des malades respiratoires (UCTMR), deux ont été ouvertes cette année à Haï Chouhada et Maraval. Trois autres seront ouvertes incessamment à Arzew, Boutlélis et Oued Tlélat.
Concernant la tuberculose à bacille multirésistant, plus de 120 cas ont été admis au service de pneumo-phtisiologie du CHU d'Oran durant la période 2000-2008, dont une quarantaine de cas venus de la wilaya de Mostaganem et une trentaine d'Oran. «La tuberculose à bacille résistant est l'oeuvre de l'homme : elle reflète une défaillance quelque part dans la prise en charge du malade. Un tuberculeux normal peut devenir tuberculeux résistant si l'association des antibiotiques n'est pas prise en compte dans le traitement, chose qui peut entraîner le décès du patient.
Selon des sources du CHUO, ces tuberculeux résistants nécessitent un traitement de troisième ligne qui dure 21 mois, coûteux (160.000 dinars) et pas très efficace, tandis qu'un traitement de tuberculose normale ne dépasse pas les 2.100 dinars. Selon les spécialistes, le manque de moyens, la rupture du stock des antituberculeux, l'absence d'information, et à défaut de sensibilisation de l'entourage des malades, augmentent la prévalence de la maladie.
Par J. Boukraâ
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