« Alors que le projet a atteint un taux d’avancement de 15 % avec l’achèvement des gros œuvres, les travaux devront monter en cadence avec l’entame de la plate-forme avant la fin du mois d’octobre, parallèlement au lancement des travaux des corps d’état secondaires », précisera notre interlocuteur, qui ne manquera pas de rappeler les multiples difficultés rencontrées au cours du chantier, lancé au mois de janvier 2007. Il citera surtout les contraintes dues à l’exiguïté des lieux, car le chantier a été installé à la limite de l’accès situé du côté supérieur du CHU, rendant difficile les manœuvres des engins, ainsi qu’à la découverte d’un réseau de gaz alimentant les chaudières du CHU, dévié par les services de la Sonelgaz, en plus de la présence d’un réseau d’assainissement toujours exploité et que l’entreprise de réalisation a pris en charge à ses propres frais, ceci en l’absence de plans détaillés de tous les réseaux installés au niveau du CHU de Constantine.

« Les plus gros problèmes ont été rencontrés au niveau du sol qui, contrairement aux résultats des analyses, s’est avéré être du remblai sur plusieurs endroits. Il a fallu creuser parfois jusqu’à 5 m pour arriver au bon sol », notera le chargé du suivi. Réalisé pour un montant de 400 MDA (millions), le projet d’extension du centre anticancéreux (CAC) du CHU, d’une capacité de 62 lits, sera la première structure du CHU à être entièrement climatisée. Celle-ci sera dotée d’équipements médicaux de dernière génération, ce qui permettra d’assurer une meilleure prise en charge des malades cancéreux, surtout que la structure, à vocation régionale, accueille chaque jour des centaines de patients venant des 17 wilayas de l’est et du sud-est du pays, ceci en attendant l’ouverture de deux nouveaux centres anti-cancéreux à Annaba et à Sétif.

Par S. Arslan