Cette manifestation scientifique, organisée sous l’égide de la Société Algérienne de Neurologie et de neurophysiologie clinique (SANNC), vise à débattre de tous les aspects liés au traitement de l’épilepsie et des accidents vasculaires cérébraux (AVC), a-t-on indiqué. L’autre centre d’intérêt de ces journées a trait à la formation des résidents pour leur permettre de consolider et d’actualiser leurs connaissances dans ce domaine.          
Pour le président de la SANNC, le Pr Arezki Mohamed, il existe en Algérie quelque 300.000 personnes souffrant de l’épilepsie, ce qui constitue, a-t-il dit, un "véritable problème de santé publique».          
Le traitement de l’épilepsie et des AVC, en tant que pathologies lourdes, nécessite un coût onéreux, ont notamment souligné les Pr Mohamed Boudef de l’hôpital psychiatrique "Errazi", et Mohamed Tahar Mosbah, ancien chef de service de neurologie au CHU de Annaba et membre de la SANNC.           
Pour ce faire, les intervenants ont préconisé la mise en place d’une "stratégie basée sur des consensus autour de la prise en charge médicale de ces maladies, en fonction des possibilités financières du pays".         

Pas moins de vingt communications sont au programme de cette rencontre scientifique de deux jours, qui devait achever ses travaux hier par des recommandations allant dans le sens d’une meilleure prise en charge de ces deux pathologies.