Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 05/06/2006
Le Sutent de Pfizer, dont la commercialisation a été approuvée en janvier par la FDA, l’agence américaine de réglementation des médicaments, a permis de bloquer la progression du cancer étendu du rein pendant une période médiane de onze mois comparativement à cinq mois dans le groupe de malades traités avec l’interféron ou l’interleukin-2, thérapies standard depuis plusieurs années pour doper le système immunitaire.
Le taux de réponse, une mesure de la réduction du volume de la tumeur, a été de 25% avec le Sutent dont le nom chimique est sunitinib et 5% dans le groupe traité avec l’interféron ou l’interleukin, ont précisé les chercheurs lors de la 42e conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) réunie du 2 au 6 juin à Atlanta (Georgie, sud).
Qualifiant "ces résultats de très supérieurs", le Dr Robert Motzer du centre sur le cancer de Memorial Sloan-Kettering à New York, et principal responsable de l’étude, a déclaré lors d’une conférence de presse que le Sutent "devrait être désormais le premier traitement de référence" pour traiter des cancers avancés du rein.
Cet essai clinique (phase 3) a porté sur 750 patients n’ayant pas eu de chimiothérapie préalable mais dont la plupart avaient eu une ablation de leur rein atteint.
L’autre nouveau médicament, pas encore approuvé par la FDA, est le Temsirolimus (CCI-779) de Wyeth Pharmaceutical. Les 626 malades ayant participé à l’essai clinique du temsirolimus souffraient de cancers du rein encore plus avancés que ceux testés avec le Sutent avec un pronostic de survie très pessimiste.
Le groupe des patients traités avec le temsirolimus ont eu une durée médiane de survie de 10,9 mois contre 7,3 mois pour ceux soignés avec la thérapie standard (interféron ou interleukin).
Le Sutent comme le Temsirolimus bloquent des protéines clé à la croissance des vaisseaux sanguins dont dépend la survie et le développement des cellules cancéreuses.
Outre ces deux traitements, le Nexavar produit par le groupe pharmaceutique allemand Bayer AG et américain Onyx Pharmaceuticals Inc. et dont la FDA a approuvé la mise sur le marché en décembre, s’est aussi révélé prometteur contre le cancer avancé du rein.
Le Nexavar a doublé la période de mise en sommeil de la tumeur en la prolongeant de deux ans au lieu d’un an pour les patients ayant pris un placebo. Lundi, les chercheurs ayant conduit l’essai clinique (phase 3) devraient rendre public à l’ASCO le gain de survie des malades permis par le Nexavar.
Le cancer du rein, peu fréquent, devrait néanmoins toucher près de 40.000 Américains en 2006 dont 12.000 devraient en mourir. Le tabac est l’un des facteurs cités par la médecine.
Si une majorité de ces cancers sont totalement curables avec l’ablation du rein malade, pour un tiers des personnes touchées la tumeur se propage dans l’organisme faisant que la maladie devient incurable.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.