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Revue de presse

Jijel : des médicaments qu'il faut chercher

Le quotidien d'Oran | Algérie | 27/09/2008

A en croire les déclarations de certains pharmaciens, voire même des médecins, les ruptures des médicaments, particulièrement ceux destinés au traitement de certaines pathologies chroniques tel le diabète ou l'hypertension artérielle, pour ne citer que ces maladies, tendent à devenir un véritable casse-tête aussi bien pour les officines pharmaceutiques que pour les médecins et les malades. Ces derniers, faut-il l'admettre, sont les plus touchés par ces ruptures lorsqu'ils font face au manque d'un produit aussi indispensable que l'insuline, type NPH ou Mixtard, par exemple, qui font courir les diabétiques depuis déjà quelque temps. Ceci dit, les médicaments qui tombent en rupture ne sont plus l'apanage des hôpitaux publics puisque bien d'autres produits indispensables pour soulager la souffrance des malades sont déclarés manquants chez les pharmaciens d'officine.

Le Temgesic, un produit très utilisé pour soulager les douleurs paroxystiques chez les cancéreux ou dans le cas de certaines douleurs atroces, est tombé depuis longtemps en rupture, avons-nous constaté chez plusieurs pharmaciens. Ces derniers parlent d'une rupture de ce produit, vendu en forme injectable (0,3 mg) ou en comprimés (0,2 mg), chez les grossistes pour des raisons qui restent inexpliquées. Certains pharmaciens racontent qu'ils ne cessent de faire le tour des grossistes auprès desquels ils s'approvisionnent en médicaments sans pour autant trouver la trace de ce produit qui manque sur leurs étalages depuis voilà plusieurs mois.

Ceci dit, ces ruptures constatées dans la chaîne de commercialisation des produits médicamenteux sont évoquées comme des phénomènes qui perturbent l'activité des pharmaciens d'officines. «Cette activité, selon les confessions de l'un d'eux, est plus que jamais soumise aux caprices d'un circuit régulé par des intérêts qui prennent en otage la vente libre du médicament». Et pour cause, pour vendre un produit qui se fait plus ou moins rares sur le marché, les tenants de ces intérêts n'hésitent pas à dicter leurs conditions pour vendre un médicament au pharmacien d'officine. «A chaque fois qu'un produit tombe en rupture, ce dernier est très rapidement soumis au chantage des grossistes», nous dit un pharmacien non sans évoquer la condition de la vente concomitante, interdite par la loi faut-il le dire, selon les mêmes déclarations, à laquelle ont recours des grossistes pour écouler les produits non sollicités ou en voie de péremption. «La vente d'un médicament déclaré rare ou en rupture sur le marché est également soumise au chantage du chiffre d'affaires que réalise le pharmacien d'officine avec son grossiste», nous a-t-on expliqué. Ainsi, pour voir sa commande satisfaite, il faut que le chiffre d'affaires en achat auprès du grossiste soit important, nous a-t-on fait remarquer. Le plus étonnant dans cette situation d'anarchie, selon les mêmes constats, c'est que la multiplication des produits génériques ou celle des grossistes n'a fait qu'accentuer la crise des ruptures qui était loin d'être importante du temps des trois pharms (Encopharm, Enapharm et Enopharm) lorsque la facture d'importations des médicaments ne dépassait pas les 400 millions de dollars. Un pharmacien, en activité depuis presque une vingtaine d'années, et qui a manifesté toute sa colère contre cette anarchie, nous a tout clairement signifié que la corporation à laquelle il appartient est bien nostalgique de l'ère de ces pharms où les ruptures n'étaient point à l'ordre du jour.

Autant dire que de nos jours où la facture d'importations des médicaments est sur le point d'atteindre le seuil vertigineux de 1,5 milliard de dollars, le malade est plus que jamais broyé par cette chaîne de rupture qui n'épargne maintenant presque plus aucun produit, selon ce qu'on a expliqué: «Tous les médicaments peuvent tomber en rupture et à n'importe quel moment», nous a-t-on encore dit non sans nous faire remarquer que les produits médicamenteux ont tendance à tomber en rupture à tour de rôle. Dans cette chaîne d'anarchie, c'est le malade qui est la première victime de cette cacophonie médicamenteuse. Et pour cause, lorsque ce malade trouve son médicament, il n'est point au bout de ses peines avec les péripéties qui l'attendent à commencer par l'avis du médecin conseil de la CNAS auquel il doit soumettre son ordonnance avant que le tarif de référence imposé pour une large gamme de médicaments ne vienne s'ajouter tel un souci de plus dans sa quête d'avoir son médicament pour soulager son mal.

Par A. Zouikri

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