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El Moudjahid | Algérie | 24/09/2008
Les chercheurs canadiens ont testé cette nouvelle approche, appelée "irradiation
accélérée" de 1993 à 1996 sur un groupe de 1.234 patientes prises au hasard
dont la moitié a été soumise à cette technique et l'autre moitié à un traitement
radiologique standard.
Après douze ans, le taux de récurrence du cancer du sein était similaire dans
les deux groupes soit entre 6 et 7%.
"Nous avons été surpris de constater que le risque de réapparition de la
tumeur et les effets secondaires aient été aussi bas même après douze ans chez
les patientes traitées avec la radiothérapie accélérée", a souligné le
docteur Timothy Whelan de l'Université McMaster à Hamilton en Ontario (Canada),
principal auteur de cet étude clinique.
Cet essai clinique a confirmé les résultats d'une étude similaire conduite
en Grande Bretagne et publiée en mars.
Une autre étude, diffusée aussi à Boston cette semaine, présente les travaux
du Dr Peter Beitsch, du centre médical de Dallas (Texas, sud). Celui-ci a eu
recours à des grains d'iodes radioactifs implantés à l'endroit où se trouvait
la tumeur retirée chirurgicalement.
L'essai clinique de cette procédure appelée brachythérapie a été conduite sur
un groupe de 400 femmes atteintes d'un cancer du sein dans les premiers stades
de développement dont la moitié a été traitée avec une radiothérapie standard
sur la totalité du sein atteint.
Après un suivi de près de quatre ans, les chercheurs n'ont pas constaté de
différences dans le taux de récurrence du cancer entre les deux groupes de femmes.
"Non seulement ce traitement radiologique est plus pratique mais il devrait
aussi éviter de conduire de nombreuses femmes à choisir une mastectomie car
elles vivent trop loin des centres de soins et n'ont ni le temps ni les moyens
financiers de suivre un traitement de cinq à sept semaines loin de chez-elles",
explique le cancérologue et chirurgien Peter Beitsch.
Le cancer du sein est la première cause de mortalité parmi tous les cancers chez les femmes dans le monde avec quelque 465.000 décès en 2007, selon les estimations de l'American Cancer Society.
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