Les ateliers devraient aboutir à des recommandations qui seront présentées au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, jeudi soir.
M. Barkat, qui a présidé l'ouverture de cette rencontre, a estimé que "le SAMU demeure une institution en Algérie", soulignant qu'il "ne s'agit pas d'un service ambulancier mais d'un service médical disposant de ses propres équipements".

Considérant que "la vitrine de la santé est représentée par les urgences médicales", le ministre a appelé les participants à cette rencontre à faire une "évaluation de l'efficacité des urgences".
A cet effet, M. Barkat a indiqué que le SAMU suppose "la prise en charge médicalisée du malade transporté et ce, jusqu'à ce que le patient soit pris en charge par des spécialistes à l'hôpital".
Il a aussi appelé à "adapter et actualiser" le SAMU aux nouvelles donnes socio-économiques du pays, relevant dans ce contexte notamment qu'il arrive que des gens meurent d'infarctus à un âge très jeune et que les accidents de la circulation constituent la cause principale de la mortalité en Algérie. De son côté, le directeur de la santé au ministère, M. Bouakkez, a estimé que le SAMU constitue un "démembrement des services des urgences", précisant que le rôle du SAMU ne se limite pas au transport.