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Le quotidien d'Oran | Algérie | 01/09/2008
Selon les informations recueillies dans les différents services et que nous avons eu toute la latitude de vérifier, si, pour le service d'oncologie, où les malades suivent des séances de chimiothérapie, la pression est moindre, ce n'est pas le cas de la radiothérapie de par son statut d'unique service au niveau de l'Est algérien qui étouffe sous le poids du nombre de malades venus de 17 wilayas.
Bien que les centres de Annaba, Batna et, à un degré moindre, Sétif soient opérationnels, le service d'oncologie du CAC du CHU de Constantine, prévu pour accueillir 600 malades par an, fonctionne avec plus du double de sa capacité. « Un malade peut attendre plus d'un mois pour une consultation et deux mois pour une admission », nous déclare le frère d'un malade évacué d'une autre wilaya et technicien de la santé de profession.
La situation devient plus délicate en radiothérapie. Le programme des consultations est saturé et les rendez-vous suspendus, en attendant que la situation se désengorge, nous fait-on savoir. Le malade après la consultation peut attendre jusqu'à trois mois avant d'être admis et commencer le traitement.
Avec 3 appareils qui ont 20 ans d'âge et dont les caractéristiques thérapeutiques ne sont plus conformes aux normes (2 cobalt et un accélérateur), le service n'arrive plus à répondre à la demande de plus de 200 malades/jour, nécessitant 20 à 30 séances chacun, soit 60.000 séances par an.
Sur un plan purement statistique, rappelons qu'au niveau de l'Est algérien, un seul centre de radiothérapie existe (Constantine) pour 15 millions d'habitants et 5 centres au niveau national, si on comptabilise celui de Aïn Naadja.
Du temps de l'ex-ministre de la Santé, Amar Tou, une opération portant sur la construction ou le réaménagement de 7 centres anticancéreux, actuellement en chantier, avait été lancée à travers l'ensemble du territoire national, touchant notamment Constantine, Sétif, Batna et 8 autres projets concernant les régions sud.
Le projet de l'extension de la radiothérapie de Constantine coûtera à l'Etat la somme de 400.000.000 de dinars.
Les délais de réalisation prévus initialement, 30 mois, ont été réduits à 18 mois et la structure devrait bénéficier d'un nouveau statut de centre hospitalier spécialisé (CHS), statut qui lui confère son autonomie administrative, technique et financière.
Théoriquement, le projet sera prêt à accueillir ses premiers malades en juillet 2009, selon les responsables du CHU.
L'objectif recherché consiste en la délocalisation du service de consultation, l'hôpital du jour, chargé des consultations des chimiothérapies légères et qui draine beaucoup de malades et accompagnateurs allant jusqu'à gêner le bon fonctionnement des autres services.
Les malades qu'on opérait un peu partout dans les autres blocs seront désormais pris en charge par le nouveau service de chirurgie carcinologique au niveau de la nouvelle structure. L'autre nouveauté consiste dans le transfert du service de l'anatomopathologie (Anapat), qui dépendra exclusivement, nous confie-t-on, du service de radiothérapie.
En matière d'équipement, la nouvelle structure bénéficiera d'un nouveau bunker pour un nouvel «accélérateur», qui coûtera pas moins de 150.000.000 de dinars, nous confient des sources au fait du projet.
La mise à jour des machines sur le plan de la performance est une autre préoccupation.
Par Tarache Djamel
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