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El Watan | Algérie | 04/09/2008
Sur les 31 personnes contaminées, seules 5 sont toujours hospitalisées au niveau du service de néphrologie de l’hôpital de Sétif, où elles reçoivent les soins nécessaires, alors que 2 autres sont dans le service de pédiatrie. Quelques unes d’entre elles souffrent d’insuffisance rénale et doivent subir des séances de dyalise. Les causes de cette « épidémie » ne sont toujours pas connues. Des prélèvements ont été effectués par des spécialistes. « On s’oriente de plus en plus vers une hypothèse incriminant un processus viral », dira sous le sceau de l’anonymat un praticien.
L’eau et les rongeurs seraient, nous dit-on, les premiers suspects dans cette affaire. La majorité des personnes atteintes résident dans le même quartier et le seul étranger a séjourné dans ce lieu. Selon toujours notre interlocuteur, la situation ne prête pas à panique et est en phase d’être maitrisée. Il faut signaler que le médecin-chef du service de néphrologie que nous avons sollicitée pour quelques éclaircissements nous a éconduits sans ménagement, il faut dire qu’elle n’est même pas sortie de son bureau. D’autres responsables ont prétexté des instructions de la hiérarchie, leur interdisant de communiquer avec la presse.
Bref, très peu d’informations fiables ont filtré depuis l’apparition du syndrome néphrétique, donnant libre cours aux commentaires et rumeur des citoyens privés d’informations. Il serait de bon aloi de souhaiter que Sétif ne connaisse pas la peur qu’a connue Sidi Bel Abbès l’an dernier pour la même pathologie.
Par Kamel Beniaiche, Nabil Lalmi
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