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Le quotidien d'Oran | Algérie | 27/07/2008
A propos du dépistage devant toucher les 40 agents qui ont travaillé dans cette infrastructure, fermée depuis le début de l'année suite au décès d'une femme, notre interlocuteur avance que de cette mission confiée au service de médecine légale du CHU d'Oran, rien n'a encore filtré. Cette situation a aggravé encore plus les inquiétudes du personnel, dont plusieurs ont été affectés vers d'autres services du même établissement. « C'est cette opacité qui a fait que la dernière victime s'est prise en charge elle-même », devait encore nous indiquer le syndicaliste.
Renseignements pris auprès de la direction de l'EPSP, ce 5ème cas a été bel et bien confirmé et, selon les dernières nouvelles, le chirurgien-dentiste en question a subi une intervention chirurgicale réussie et a entamé les soins par la chimiothérapie. A propos des autres agents ayant contracté le goitre, le directeur de l'EPSP précise que cette maladie ne peut pas être causée par l'inhalation de l'amiante. Au sujet des autres agents, notre interlocuteur nous apprend que 30 d'antre eux sont toujours en activité, alors que 10 sont à l'arrêt.
Du coup, la question du sort réservé à tout ce personnel se pose du fait que l'hypothèse de la contamination par l'amiante se précise et que, jusqu'à présent, aucune décision officielle de mettre l'ensemble des agents en congé de maladie professionnelle n'a été prise, devait encore nous signaler le syndicaliste. Enfin, et par rapport au sort réservé à la structure, à noter que si le principe de son démantèlement est acquis, de même que la construction d'un nouveau centre plus approprié, le projet ne semble pas encore à l'ordre du jour.
Pour la genèse, la sonnette d'alarme a été tirée suite au décès de 3 agents avant 2002 (deux médecins et un paramédical). Un prélèvement d'un échantillon des parois de la structure a été effectué. Mais les résultats des analyses n'ont jamais été rendus publics. Les services de la médecine du travail ont été interpellés, mais ce SOS est resté sans suite. Il fallait attendre le 4ème cas de décès, fin 2007, pour que le personnel revienne à la charge. Immédiatement, le premier responsable de l'EPSP Es-Seddikia a décidé de fermer le centre et de transférer les activités vers d'autres structures relevant de sa compétence.
Par Salah C.
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