Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 20/07/2008
Ainsi, avec un budget de l’ordre de 125 milliards de dinars alloué au secteur dans le cadre du programme quinquennal 2005/2009, l’Algérie sera dotée de 192 établissements publics hospitaliers (EPH), 271 établissements publics de santé de proximité (EPSP), 1.495 polycliniques et 5.117 salles de soins. Les ressources humaines sont prises en charge et placées dans la même perspective, mais, d'ores et déjà, on compte 3.400 nouveaux postes budgétaires pour 2008 et les projections pour 2009 donnent les statistiques de 15.000 postes en médecine générale, 15.000 postes en paramédical et 5.000 spécialistes, alors qu'une promotion de 5.000 médecins est sortie entre 2006 et 2007. En dépit de ces bons résultats en formation, la couverture sanitaire a un déficit de 6.000 postes en paramédical à pourvoir.
Aux grands maux les grands remèdes
Conformément aux grandes orientations du Président de la République, dont les jalons ont été lancés en 2001, avec l'adoption du projet d'aménagement, les indices de santé ont connu une nette évolution sachant les différences marquées depuis moins d'une décennie en matière de couverture sanitaire. En clair, 1 médecin généraliste pour 1.708 habitants (450), 1 spécialiste pour 2.240 habitants (900), 1 chirurgien-dentiste pour 3.537 habitants (850), 1 praticien pour 670 habitants (191), 1 paramédical pour 370 habitants (140).
Par ailleurs, la réalisation de nouvelles infrastructures sanitaires, l’acquisition d’équipements ultrasophistiqués ainsi que l’amélioration des prestations de services et les soins prodigués aux malades ont été au centre même d’une nouvelle réforme qui vise à atteindre les indicateurs sanitaires des pays industrialisés et à réduire les écarts entre les différentes régions du pays. Il s’agit du schéma directeur sectoriel de la santé, adopté il y a quelques mois par le Conseil de gouvernement qui prévoit la mise en place, progressivement et à compter de 2025, d’un système de veille sanitaire performant et conforme aux normes prescrites par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ce projet s’étalant sur 20 ans envisage dans ses trois étapes de doter le pays de capacités médicales et paramédicales, pharmaceutiques, infrastructurelles à même de répondre aux besoins nationaux en santé et prise en charge médicale. Ce programme sanitaire d’une enveloppe globale de 1.900 milliards de dinars vise notamment la réhabilitation et le développement du réseau d'infrastructures actuel, et ce, en remplacement des structures vétustes ou en préfabriqué par de nouvelles structures répondant aux normes requises.
Dans ce sens, il est prévu d'ici à 2010 la réalisation d’environ 36 hôpitaux de différentes capacités, 5 autres pour la prise en charge de la population âgée de 60 ans et plus et de 18 hôpitaux spécialisés en psychiatrie. Outre la création des 15 centres anti-cancer, pour les soins de haut niveau, d’un institut du cœur et d’un institut du rein, il est également prévu de réaliser 3 établissements hospitaliers spécialisés en chirurgie cardio-pédiatrique, 2 autres en orthopédie traumatologie et 7 complexes mères enfants.
Organiser le système national de santé (public et privé) sur la base des performances et l'adaptabilité des éléments qui le constituent par rapport aux besoins sanitaires de la population figure parmi les objectifs de cet important programme de santé qui vise, également, à élargir la couverture nationale en matière de médicaments. Tout en maintenant le programme de lutte contre les maladies contrôlables par la vaccination, ce schéma tend à renforcer la lutte contre les pathologies diarrhéiques, les infections respiratoires aiguës (IRA) et le rhumatisme articulaire aigu.
Il est à noter que les programmes existants seront maintenus avec une attention particulière en matière de surveillance des hépatites virales "B" et "C", causes majeures de cancer. Par ailleurs, ce projet de santé trace parmi ces objectifs la réduction de la mortalité maternelle et infantile par la mise en place de services de néonatologie et l’élimination d'ici à 2025 de plusieurs pathologies telles que le tétanos néonatal, la diphtérie et la coqueluche, et ce, par l’instauration d’une vaccination à 100%.
Kamélia H.
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.